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2010-06-17 - RD Congo
POUR MIEUX ACCOMPLIR LEUR MISSION SOCIALE

La Conférence épiscopale de la République démocratique du Congo (Cenco), a exprimé son souhait de formaliser ses relations avec l´Etat, afin de lui permettre d´accomplir « valablement sa mission » sociale.

Par la voix de son président, Mgr Nicolas Djomo, évêque de Tshumbe, lors d´une conférence de presse, tenue à l´issue d´un colloque national sur le cinquantenaire de l´indépendance du Congo, organisé par la CENCO du 9 au 12 juin 2010, elle a souligné de quelle manière elle entendait traduire le thème de ce colloque :«Prendre le plus bel élan pour bâtir un Congo plus beau qu´avant».

Elle formule auprès de l´Etat une requête pour mettre en place un cadre juridique qui définirait leurs relations, rappelant que l´Eglise catholique congolaise est régie par son droit canonique. "Eu égard aux actions accomplies en République démocratique du Congo, l´Eglise catholique serait une fois de plus motivée, si et seulement si, l´Etat congolais lui accordait son statut civil qui lui facilitera la tâche afin d´intensifier davantage ses actions en faveur du bien-être de la population."

Mgr Djomo a rappelé que "depuis une époque très reculée de l´histoire nationale", par son action évangélisatrice, l´Eglise a accompagné le Congo dans la traversée de l´histoire, et pendant les différents moments forts de la vie du peuple congolais, notamment la colonisation, l´accession à l´indépendance, la dictature sous la première République, l´avènement de la démocratie, les différentes guerres dites de libération, la chute de la dictature, les élections."

L´Eglise s'est ainsi fortement engagée dans l´histoire du pays, car évangéliser c'est appeler à transformer l´homme et son environnement. "Porteuse d´espérance, l´Eglise, de son côté, devra aussi raviver le courage prophétique consistant à annoncer, dénoncer et renoncer."

Durant ce colloque, les participants avaienti appelé le gouvernement congolais à oeuvrer pour réinstaurer la confiance entre populations, consolider les liens de solidarité, par des actions d´autopromotion, pour un destin de bonheur partagé. Ils ont enfin demandé une restructuration de l´économie nationale pour promouvoir un développement durable." (source : Apic)

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