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du 6 au 12 juillet 2010 (semaine 27)
 

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2010-07-12 - Italie
LA PSYCHANALYSE NE PEUT FONDER UNE PREUVE

Un prêtre de Bolzano était soupçonné de pédophilie, au cours d'un procès, sur le témoignage de la victime présumée, témoignage basé sur des souvenirs ressurgis à l'âge adulte au cours d'une longue cure psychanalytique.

Don Giorgio Carli, 48 ans, qui a toujours clamé son innocence, avait été acquitté en première instance, puis condamné en appel à sept ans et demi de prison, mais en 2009, la Cour de Cassation a jugé prescrits les faits invoqués au cours de ces psychanalyses.

Son évêque a donc décidé de le réintégrer dans ses fonctions après que la Congrégation pour la Doctrine de la foi, organe du Vatican en charge de ces questions, ait examiné, à son tour, ce cas "en respectant rigoureusement les règles canoniques" et a conclu à "l'acquittement" du prêtre.

Le fait que l'Eglise ait fait ce choix, alors qu'"elle poursuit une ligne de tolérance zéro" dans les affaires de pédophilie, donne "encore plus de force et de valeur" à la décision d'innocenter ce prêtre.

Dans un communiqué rendu public le 7 juillet, l'évêque de Bolsano, Mgr Karl Golser, invite les fidèles à accueillir Don Giorgio "sans réserve dans son ministère pastoral".A cette occasion, il exprime "sa conviction que le prêtre n'a absolument pas commis les faits dont il est accusé". "Il ne s'agit pas d'une défense à tout prix mais d'une conviction motivée par l'absence totale d'éléments objectifs sur des accusations portées par une jeune femme après une longue série de séances de psychothérapie", a-t-il ajouté. (source : CEI)


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