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du 26 au 31 juillet 2010 (semaine 30)
 

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2010-07-31 - Kenya
UNE PRIÈRE OECUMÉNIQUE POUR LE REFERENDUM

Les principales Églises chrétiennes du Kenya ont organisé le 30 juillet, une prière œcuménique commune en vue du referendum sur la nouvelle Constitution, qui aura lieu le 4 août. 10.000 personnes se sont jointes à cette prière.

Cette prière œcuménique s'est déroulée à la “Holy Family Basilica” de Nairobi. La basilique qui peut accueillir 10 000 personnes était pleine.

Le texte de la nouvelle
Constitution, que les kényans sont appelés à approuver par referendum le 4 août, a suscité de fortes critiques de la part des communautés chrétiennes. Il y a deux objections que l’Eglise catholique, ainsi que d’autres confessions chrétiennes, font à l’égard du projet constitutionnel.

La première concerne la clause qui déplace le début de la vie depuis la conception à la naissance. Cette proposition est vue par les Eglises comme un premier pas à la légalisation de l’avortement.

La seconde objection concerne la reconnaissance des cours civiles musulmanes, la fameuse “Kadhi courts”. Le projet constitutionnel devra être approuvé par un referendum.

La position de l’Eglise catholique a été rappelée par le
cardinal John Njue, archevêque de Nairobi, durant une conférence de presse pour présenter la prière œcuménique. “Cette effervescence sur la question de savoir s’il faut voter OUI ou NON, n’est pas importante pour nous. Au contraire, donner les justes informations au regard de la question, avec le but d’aider notre peuple à prendre une juste décision par rapport à la question est d’une importance fondamentale pour nous” a déclaré le cardinal.

Faisant écho à la note des évêques du 11 mai (cf. Fides 12/5/2010), le cardinal Njue a ajouté qu’“il y a eu des améliorations du projet constitutionnel, mais ce qu’il y a de bon a été mélangé avec certains paragraphes mauvais qui ont des conséquences sur la vie morale et sur les droits. "

" Il y a des personnes qui pensent qu’un pourcentage infime du projet constitutionnel est mauvais. Malheureusement il n’en est pas ainsi. Le mal, quelque petit qu’il soit, est semblable à un ferment mauvais qui va transformer et détruire tout l’ensemble depuis l’intérieur”. (source :
Fides)

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