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du 25 au 29 août 2010 (semaine 34)
 

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2010-08-29 -
ILS ONT ÉTUDIÉ L'HERMÉNEUTIQUE DU CONCILE

La rencontre annuelle du "Ratzinger Schülerkreis", un groupe des anciens élèves du professeur Ratzinger, a travaillé sur l'herméneutique et l'nterprétation du Concile Vatican II, à Castel Gandolfo, du 27 au 29 août.

Fidèle à une tradition instituée lorsqu'il était professeur de théologie à Ratisbonne , et comme chaque année depuis le début de son pontificat, Benoît XVI retrouve ce groupe d'anciens étudiants dans sa résidence d'été.

En 1970, lorsqu'il enseignait à Ratisbonne, il voulut, selon ses propres termes, organiser "une communauté informelle de jeunes gens". Le professeur de théologie avait alors proposé "un cours d'été d'une semaine, durant lequel, chaque jour, la vie de communauté, joyeuse et décontractée, fécondait aussi la discussion théologique et la prière commune".

Ces rencontres se sont poursuivies lorsqu'il a été nommé archevêque de Munich, puis lorsqu'il a pris la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elu pape en avril 2005, Joseph Ratzinger a maintenu cette rencontre,

Cette année, la rencontre a vu la participation exceptionnelle de Mgr Kurt Koch, ancien évêque de Bâle (Suisse) et nouveau président du Conseil pontifical pour la promotion de l'Unité des chrétiens. Également parmi les anciens élèves du professeur Ratzinger présents lors de cette réunion, l'archevêque de Vienne (Autriche), le cardinal Christoph Schönborn, et l'évêque auxiliaire de Hambourg (Allemagne), Mgr Hans-Jochen Jaschke.

Sans prendre ses distances avec le Concile Vatican II dont il fut l'un des experts, Benoît XVI possède aujourd'hui sa propre clef de lecture de cette assemblée conciliaire. Il y voit la continuité de la tradition ecclésiale plutôt qu'une logique de rupture.

Ainsi, en décembre 2005, devant les membres de la curie romaine, Benoît XVI avait évoqué les fruits du Concile Vatican II mais aussi sa réception et ce qu'il restait à faire. Affirmant que "personne ne peut nier que, dans de vastes parties de l'Eglise, la réception du Concile s'est déroulée de manière plutôt difficile", il avait affirmé que sa bonne interprétation résidait dans "sa juste herméneutique".

Selon lui, la juste interprétation du Concile dépend du développement, "avec une grande ouverture mentale", du dialogue entre raison et foi. Aucun document officiel n'est publié à la suite de ces diverses rencontres qui se veulent informelles. (source : Service de presse du Vatican)


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