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2010-09-01 - Guatemala
LA VIOLENCE AUGMENTE, LA JUSTICE EST ABSENTE

" Il y a des situations qui nous préoccupent, comme l’ouragan Agatha, qui a causé d’innombrables dégâts, mais il y a aussi l’augmentation de la violence. Au premier semestre de cette année, il y a eu environ deux mille homicides."

C’est ce qu’écrivent les évêques du Guatemala dans un communiqué publié par la Conférence épiscopale au terme de leur Assemblée plénière extraordinaire, qui s’est conclue le 26 août. " Nous avons subi l’ouragan Agatha, qui a causé d’innombrables dégâts à notre pays, et la triste nouvelle que les aides ne sont pas arrivées à ceux qui ont le plus souffert. Et puis l’augmentation de la violence: au premier semestre de cette année, il y a eu environ deux mille homicides, dont la plupart sont restés impunis "

Dans ce texte, les évêques expriment plusieurs considérations sur la réalité du Guatemala en la lisant à la lumière de l’Evangile, enrichies par le contact direct avec les réalités des communautés.

" Il existe une structure de délinquance bien organisée, qu’il est difficile d’identifier parmi les hauts fonctionnaires, entrepreneurs, chefs de bande et anciens militaires, qui, pour se garantir un style de vie confortable, sont impliqués dans des activités illégales… Malheureusement l’absence de justice authentique contribue à une augmentation de la décomposition sociale, ce qui crée l’instabilité politique. L’absence de vérité est chaque jour plus évidente. L’art de mentir domine dans tous les domaines de la société," affirment les évêques.

" Il subsiste un dégât écologique profond et progressif dans de nombreuses régions du pays, dont se font l'écho Mgr Alvaro Ramazzini et le cardinal Rodolfo Quezada, qui de nombreuses fois, mettent garde sur les dégâts que produisent les activités minières à ciel ouvert et l’exploitation pétrolière dans la zone protégée appelée Lagune du Tigre.

Le communiqué met en évidence l’existence d’une "campagne médiatique conduite avec ruse, qui présente comme bon et désirable ce qui ne peut être justifié d’aucune façon. Le prétexte est de montrer que le plus important est d’attirer davantage d’investissements étrangers, peu importe que la richesse naturelle de notre pays soit détruite."

Le document se conclut par une lueur d’espérance: " Nous faisons appel à tous, croyants et non croyants, pour faire de notre histoire, personnelle et communautaire, par la foi en la Parole de Dieu, une histoire de salut." (source : Fides)

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