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du 2 au 5 septembre 2010 (semaine 35)
 

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2010-09-05 - Indonésie
DIALOGUER PLUTÔT QUE DE BRÛLER LE CORAN

Des chefs religieux chrétiens et des leaders musulmans fondamentalistes se sont réunis à Jakarta pour condamner d´une même voix l´annonce faite par une Eglise de vouloir brûler publiquement des exemplaires du Coran le 11 septembre.

Cette «Eglise» américaine,
l'Eglise du Nouveau Testament est basée en Floride et elle veut ainsi protester contre l´islam, religion qu´elle considère comme «diabolique» et contre le Coran qui est un "mensonge".

Les leaders religieux indonésiens ont affirmé qu´il valait mieux dialoguer au lieu de brûler le Coran.
Mgr Petrus Canisius Mandagi, évêque d´Amboine, la capitale de la province des Moluques, et président de la Commission interreligieuse de la Conférence des évêques de l´Indonésie (KWI), ainsi que Mgr Johannes Pujasumarta, secrétaire général de la KWI et évêque de Bandung, le Révérend Andreas Yewangoe, président de la Communion des Eglises protestantes en Indonésie (PGI), et Habib Rizieg, chef du groupe extrémiste «Islamic Defender Front» (FPI), se sont réunis à Jakarta, le mois dernier, pour prendre des mesures visant à apaiser la situation.

La rencontre a été organisée dans le but d´ouvrir un dialogue amical et éviter ainsi des conflits probables entre chrétiens et fondamentalistes islamiques suite aux controverses suscitées par l´annonce provocatrice d´un groupe d´évangéliques de Floride.

Ces fondamentalistes protestants ont proposé de faire du 11 septembre 2010, date anniversaire de l´attaque par des extrémistes musulmans des «tours jumelles» de New York, une «Journée internationale pour brûler le Coran».
Dissuadé de commettre cette provocation par l´Association Nationale des Evangéliques (NAE), le pasteur Terry Jones ne veut pas renoncer à son projet.

Il maintient sa décision d´organiser cet autodafé qui provoque des vagues dans le monde musulman, et risque d´exposer encore davantage les chrétiens locaux. En Indonésie, des islamistes ont menacé de «déclencher une guerre sainte si
cette Eglise américaine mettait en exécution son projet». Les fondamentalistes islamiques ont saisi cette occasion un peu partout dans le monde pour dénoncer les pays occidentaux.

Le pasteur Yewangoe, qui a également condamné cette provocation stupide, a rappelé qu´une lettre a été envoyée au président américain Barack Obama pour lui demander d´intervenir pour empêcher cet autodafé du Coran. (source :
Asianews)

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