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2010-09-16 - Grande-Bretagne
ÉCHOS DU PREMIER JOUR DU VOYAGE DE BENOÎT XVI

On disait que ce voyage ne soulevait pas l'enthousiasme et les chiffres étaient donnés à la baisse des espérances.L'accueil se traduit déjà par ces chiffres : 125.000 fidèles pour l'accueillir à Edimbourg, 70.000 fidèles à la messe de Glasgow.

Dans l'avion qui le conduisait à Edmbourg, Benoît XVI "a ouvert son coeur" , selon l'expression de l'Osservatore romano, en reconnaissant, au premier jour de son voyage au Royaume-Uni, que l'Eglise n'avait "pas été assez vigilante".

"Le Pape a ouvert son coeur, se disant choqué et exprimant de la difficulté à comprendre cette perversion de la prêtrise et de la tristesse pour une autorité ecclésiastique pas assez vigilante et rapide face au scandale", écrit son directeur Giovanni Maria Vian dans un éditorial publié en Une.

"A première vue, l'atmosphère ne semblait pas facile, du moins si on se réfère à l'attitude pas exactement bienveillante de divers medias à la veille de la visite, en particulier sur la douloureuse et honteuse question des abus sexuels de la part de membres du clergé", relève-t-il.

Mais l'accueil a été "immédiatement impeccable à l'arrivée et très cordial dans les rues bondées d'Edimbourg. Ils étaient plus de 125.000 fidèles pour l'accueillir.

Et ce sont plus de 500.000 fidèles qui sont venus à la messe qu'il a célébrée à Glasgow en fin de la première journée de ce voyage.

Bien que très protocolaire, la rencontre avec la reine" Elizabeth II, dans son palais écossais de Holyroodhouse, témoignait d'une grande cordialité.

D'ailleurs le Pape lui-même l'a dit dans son discours : " C’est un grand plaisir pour moi de commencer mon séjour en saluant les membres de la Famille Royale, remerciant en particulier Son Altesse Royale le Duc d’Édimbourg pour l’accueil cordial qu’il m’a réservé à l’aéroport d’Édimbourg.

" J’exprime ma gratitude aux Gouvernements, actuel et précédent, de Votre Majesté ainsi qu’à tous ceux qui ont travaillé avec eux pour rendre possible cette visite, entre autres Lord Patten et Monsieur Murphy, l’ancien Secrétaire d’État.

En outre, j’apprécie avec une profonde gratitude le travail sur le Saint-Siège accompli par le Groupe parlementaire All-Party. Il a beaucoup contribué au renforcement des relations amicales entre le Saint-Siège et le Royaume-Uni. (source : VIS)

Pour l'intégral de ce discours.

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