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FlashPress - Infocatho
du 13 au 16 septembre 2010 (semaine 37)
 

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2010-09-16 -
LES CHRÉTIENS SE TROUVENT DANS UNE POSITION DIFFICILE


Le président de la Conférence épiscopale d'Allemagne a appelé les musulmans à redoubler d'efforts pour soutenir la liberté religieuse des chrétiens dans le monde, en particulier en Turquie, d'où proviennent la plupart des musulmans allemands.

"Nous espérons que la réflexion sur la foi conduira à apaiser les tensions qui divisent chrétiens et musulmans", a déclaré Mgr Robert Zollitsch.

"Mais nous devons également nous rappeler la situation difficile à laquelle sont confrontés les chrétiens au Moyen-Orient. L'Eglise catholique en Allemagne a publiquement soutenu les besoins justifiés des musulmans et nous espérons que les chrétiens de Turquie seront bientôt en mesure de jouir également d'une liberté religieuse totale."

Dans le même temps les travaux préparatoires au Synode des évêques pour le Moyen Orient, qui se tiendra à Rome du 10 au 21 octobre, se poursuivent en Terre Sainte.

Le synode de l’Église catholique pour le Moyen Orient concerne les pays arabes et non arabes. Il couvre un vaste territoire géographique allant de l’Egypte à la Turquie, de l’Iran à Israël, en passant par les pays du Golfe, l’Irak, le Liban, la Syrie, la Jordanie, la Palestine et Chypre.

Il veut explorer directement ou indirectement à la réalité de la présence de l'Église et de la vie de 14 millions de chrétiens, sur une population totale de 330 millions d’habitants. Une situation plutôt complexe et diversifiée à laquelle devra faire face ce synode.

Mgr William Shomali, évêque auxiliaire de Jérusalem définit ainsi ls exigences qui en découlent. "Se préparer c’est d’abord se préparer par la prière car ce synode touche tant de thèmes, tant de thèmes complexes, comme le renouvellement de la foi des chrétiens, la migration des chrétiens, avec quelque allusion aussi à la question politique du conflit au Moyen Orient... ce sont tous des thèmes « forts » …

De son côté le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal élargit cet horizon : "Le Synode est un point de départ. Nous arrivons avec nos propositions, avec nos problèmes… mais nous savons que c’est à nous de remédier à ce qui manque. Cette rencontre nous a permis de voir quels sont les points faibles, où il nous faut travailler, comment coordonner tant de rites, avec tant d’immigrés, avec les travailleurs qui s’inscrivent dans une dimension mondiale interreligieuse de dialogue … c’est à nous de prendre en main plus sérieusement ce travail, et le monde certainement nous appuie et prie pour nous.. Tout ira bien.. Espérons-le !" (source : Service de presse du Vatican et ENI)


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