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2010-10-08 - Cuba
LA LIBERATION POSSIBLE DE PLUSIEURS OPPOSANTS

Le gouvernement cubain de Raul Castro est disposé à relâcher d'autres prisonniers politiques au terme des libérations en cours de 52 opposants condamnés en 2003, a assuré le cardinal cubain Jaime Ortega, médiateur dans ce dossier.

"Après (les libérations en cours) viendront les autres. Il y a différentes listes de prisonniers qu'il faut analyser. Il faut les analyser pour qu'ils soient aussi remis en liberté", a déclaré le cardinal Ortega en réponse à une question posée par des journalistes en marge d'une cérémonie à La Havane.

Le chef de la diplomatie espagnole Angel Miguel Moratinos a soutenu activement la médiation de l'Eglise catholique cubaine pour obtenir en juillet un accord sur la libération des 52. Jeudi, il avait réclamé des informations pour parvenir à constituer une liste des détenus politiques cubains - outre celle du groupe des 52 -, en l'absence de données officielles cubaines.

Selon la Commission cubaine pour les droits de l'Homme, une organisation illégale mais tolérée par le pouvoir communiste, l'île des Caraïbes comptera une centaine de détenus politiques au terme de la libération des 52 d'ici novembre. 36 d'entre eux ont déjà été libérés depuis juillet et trois autres sont sur le point de l'être, selon l'Eglise.

Le président du Parlement cubain Ricardo Alarcon avait déclaré en juillet à un journaliste de l'AFP à Genève, sans donner de chiffres, que le gouvernement cubain était disposé à libérer tous les prisonniers politiques, à l'exception de "ceux qui ont du sang sur les mains".

Jusqu'à présent, tous les prisonniers politiques cubains du groupe des 52 qui ont été libérés sont partis volontairement en exil à l'étranger, via ou en Espagne, avec leur famille. Le cardinal cubain estime que "sept ou huit" détenus devant encore être libérés pourraient décider de rester à Cuba. (source : ACI)

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