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du 5 au 8 octobre 2010 (semaine 41)
 

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2010-10-08 - A l'audience du mercredi
L'AMITIÉ DU SEIGNEUR REND LA VIE HEUREUSE

Au cours de l'audience générale du 6 octobre, Benoît XVI a évoqué sainte Gerturde, "une célèbre mystique et la seule femme à avoir reçu le titre de grande en Allemagne en vertu de sa stature culturelle et évangélique.

Sa vie et sa pensée -a ajouté le Pape- ont profondément influencé la spiritualité chrétienne" du Moyen Age. Née en 1256, elle entra enfant au couvent, comme c'était alors la coutume. Après des études, elle y passa le restant de son existence. Gertude fut une étudiante extraordinaire, capable d'apprendre tout ce qu'on pouvait alors enseigner. "Ensuite, elle se consacra totalement à Dieu dans la vie monastique, la prière et l'étude".

Vingt ans plus tard, elle eut la vision d'un enfant qui l'encourageait à surmonter le roncier qui opprimait son esprit. A partir de ce moment, sa communion avec le Seigneur s'intensifia en un véritable chemin de conversion". Elle abandonna ses études profanes pour se consacrer exclusivement aux théologiques et, toujours dans l'observance monastique, elle passa de ce qu'elle appelait sa vie de négligence à une vie priante, mystique et missionnaire".

Le Saint-Père a ensuite rappelé que Gertrude se repentit de "s'être trop consacrée aux arts libéraux, à la sagesse humaine, au dam de la science spirituelle, se privant ainsi du sel de la vraie connaissance. Gravissant le mont de la contemplation, elle abandonna l'homme ancien pour le nouveau".

La sainte Allemande "se consacra, avec clarté et simplicité, à écrire et à diffuser la vérité de la foi. Elle servit l'Eglise avec efficacité et amour, au point d'être appréciée des théologiens. Il reste peu de choses de son intense production à cause de la dévastation que subit le couvent de Helfta. Ont survécu, ses Révélations et ses Exercices spirituels, qui sont des joyaux de la littérature mystique.

... " Elle ajouta des prières au pénitencier monastique, dans lesquelles elle s'abandonne à Dieu avec confiance, au point de faire sentir la présence du Seigneur à qui la rencontrait. Dieu lui avait, il est vrai, fait comprendre l'avoir appelée à être un instrument de sa grâce. Gertrude se sentait indigne de cet immense trésor, et déclarait ne pas l'avoir assez bien conservé et valorisé". Elle mourut en 1301 ou 1302.

Benoît XVI a conclu en affirmant que l'exemple de sainte Gertrude "montre qu'une vie heureuse est faite de l'amitié du Seigneur, de l'amour de l'Ecriture, de la liturgie et de Marie, faite d'une foi profonde et de la recherche continue de Dieu, but de notre existence".
(source : VIS)


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