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du 5 au 8 octobre 2010 (semaine 41)
 

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2010-10-08 -
NOMINATIONS A DES POSTES-CLES DE LA CURIE ROMAINE

Le 7 octobre, Benoît XVI a nommé Mgr Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé qui remplace le cardinal brésilien Claudio Hummes, et Mgr Robert Sarah comme président du Conseil pontifical Cor Unum.

Le cardinal Hummes est démissionnaire pour des raisons d´âge.
et Mgr Robert Sarah, remplace le cardinal Paul Josef Cordes, âgé de 76 ans.

Né à Gênes (Italie) le 15 septembre 1944, Mgr Mauro Piacenza est
entré en 1990, dans les services de la Curie romaine, en travaillant pour la Congrégation pour le clergé, dont il devient chef de service en 1997, puis sous-secrétaire en 2000.

En 2003, il est nommé président de la Commission pontificale pour les biens culturels de l´Eglise et il est élevé au rang d´évêque. 4 ans plus tard, Mgr Piacenza est nommé secrétaire de la Congrégation pour le clergé.

Dans le cadre de l´Année sacerdotale, clôturée en juin dernier, Mgr Piacenza a pris la parole, notamment pour défendre le célibat des prêtres, remis en question par certains observateurs après la multiplication des révélations de cas de pédophilie au sein du clergé dans le monde.

Pour le prélat italien, le célibat est un signe de "dévouement total" au service des hommes. Il regrettait alors que "les limites personnelles" de certains prêtres à respecter les règles du célibat fassent l´objet d´une "amplification médiatique parfois artificielle et bien programmée".

La nom
ination de Mgr Robert Sarah, jusqu´à présent secrétaire de la Congrégation pour l´évangélisation des peuples, comme président du Conseil pontifical Cor Unum est marquée par le souci de Benoît XVI à l'égard de l'Afrique principalement.


Il n'est pas adepte de la "langue de buis" et son franc-parler est parfois bien éloigné des convenances des "moquettes romaines qui pour lui sont trop occidentales" dit un vaticaniste qui le connait bien.

Par exemple, lors de l’ouverture du synode pour l’Afrique, en octobre 2009, il avait averti : " L’Afrique doit se protéger de la contamination du cynisme intellectuel de l’Occident. Il est de notre responsabilité pastorale d’éclairer la conscience des Africains quant aux dangers de cette idéologie meurtrière."

Attaché à la présence en Afrique d’un clergé de qualité, tant humaine que spirituelle, Mgr Sarah s’était rendu en 2008 en visite apostolique en République centrafricaine, dont le clergé était secoué par de graves crises internes concernant les mœurs.

En 2001, à l’occasion de son départ de Guinée, il s’était livré à un violent réquisitoire contre le régime du général Lansana Conté : « Je suis inquiet pour la société guinéenne, qui se construit sur l’écrasement des petits par les puissants, sur le mépris du pauvre et du faible, sur l’habileté des mauvais intendants de la chose publique, sur la vénalité et la corruption de l’administration et des institutions républicaines. » Cette allocution n’avait pas été diffusée à la télévision nationale, l’enregistrement ayant été saisi.

En juin 2010, il avait initié, en des termes très forts, une « neuvaine de prière à la Vierge Marie pour des élections pacifiques et transparentes en Guinée : " Tu connais notre histoire douloureuse et pleine de misères et d’oppressions, de souffrances et de morts. Tu as connu notre Révolution et notre sinistre camp Boiro. Que de fleuves de larmes et de sang se sont mêlés pour porter la barque de la Révolution vers des destins inconnus. Tu connais aussi que la Guinée ne sera nouvelle et ne se reconstruira que grâce à des hommes et des femmes nouveaux, totalement et radicalement transformés dans leur cœur, leur esprit et leur mentalité."

Le Conseil pontifical Cor Unum est en charge de "la promotion humaine et chrétienne". Il favorise et coordonne aussi les initiatives des institutions catholiques. Il tente enfin de "promouvoir la catéchèse de la charité" et de "stimuler les fidèles afin qu´ils donnent un témoignage tangible de charité évangélique".

Au sein du Conseil pontifical, se trouve aussi la ‘Fondation Jean Paul II pour le Sahel´, instituée en 1984 pour soutenir des projets contre la sécheresse et la désertification dans 9 pays du Sud-Sahara : le Burkina Faso, le Cap Vert, le Tchad, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal.

On trouve aussi la ‘Fondation Populorum progressio´, au service des populations indigènes, afro-américaines et métissées de l´Amérique latine, créée en 1992. Elle tient son nom de l´Encyclique sur le développement des peuples publiée par Paul VI en mars 1967. (source : Service de presse du Vatican)


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