Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 9 au 12 octobre 2010 (semaine 41)
 

-
2010-10-12 -
UN SYNODE DIFFÉRENT DES PRÉCÉDENTS SYNODES

Dans le quotidienl libanais An Nahar consacrée au synode sur les Eglises d’Orient, plusieurs responsablées religieux dont le métropolite Georges Saliba, évêque des syriaques orthodoxes au Mont Liban, soulignent l'importance de cette rencontre.

"Le synode reflète une attention mondiale de la part du plus grand siège chrétien de référence, le Vatican, sur la
situation et les souffrances des chrétiens d'Orient ». Il a insisté sur l'importance du dialogue entre les chrétiens mais aussi avec les musulmans en souhaitant que ce soit, à l'instar de l'Europe, les droits humains et les droits de l'homme qui soient le cadre
« établi » dans la région arabe, dont les chrétiens constituent une partie intégrante, voire
même les propriétaires de la terre avant d'autres religions". De même il souligné l'importance d’une procédure de suivi pour l’application des décisions qui seraient prises par le synode car à défaut d'un tel suivi, sérieux et avec attention, "le synode sera tout simplement un événement dans les registres de l'histoire".

L'évêque des arméniens orthodoxes de Beyrouth, Kigham Khatcharian, a exprimé le
souhait que toutes les familles chrétiennes du Moyen Orient se solidarisent entre elles et travaillent ensemble pour le bien de tous selon l'esprit de l'Evangile. Il a insisté sur la nécessité de résister contre les courants extrêmes qui ont essayé et qui cherchent toujours
à nous faire disparaître".

Le père Rouais Ourchalimi, prêtre des coptes orthodoxes au Liban, a insisté sur le soutien
que doit apporter l'Occident à l'Orient chrétien pour éviter que le christianisme ne disparaisse de l'Orient, constatant que le nombre des chrétiens en Orient est en train de régresser. Il a appelé toutes les Eglises à revenir à la vision ancienne de l'unité de tous les chrétiens.

Le pasteur Habib Badr, pasteur de l'Eglise évangélique nationale ayant son siège au
Liban, a indiqué que le synode s'attaque à des problématiques qui sont celles de toutes les Eglises chrétiennes du Moyen Orient à savoir, l'émigration des chrétiens, la participation à la vie politique, la citoyenneté, l'égalité, les droits de l'homme et la situation des minorités, les relations avec l'Islam et la culture du dialogue… Il a fait référence aussi a la nécessité de mettre en place un réseau de coopération et d'entraide entre tous les chrétiens, au minimum sur les aspects éducatifs, sociologiques et autres. Il s'est montré optimiste que le synode "sortira avec quelque chose de positif, inspiré et éclairant." (source : Apic)


Retour aux dépêches