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du 24 au 26 octobre 2010 (semaine 43)
 

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2010-10-26 - Équateur
L'UNIQUE SOLUTION, C'EST LE DIALOGUE


Mgr Fausto Gabriel Trávez., qui est devenu évêque de Quito le 22 octobre, a demandé au gouvernement et à l’opposition de « céder un peu » pour surmonter les divergences issues de la révolte de plusieurs membres de la police.

Celle-ci s'est rebellée fin septembre. "Devant tous ces problèmes et difficultés, le plus important est le dialogue. Il faut baisser la garde, écouter, chacune des parties doit céder un peu, pour pouvoir dire que nous sommes arrivés à un dialogue." » a dit Mgr Trávez à la presse locale.

Cette première déclaration officielle du nouvel archevêque concernait la révolte du 30 septembre, dans laquelle des membres de la police ont protesté contre l’élimination des primes salariales.

Il a envoyé un message de « réconciliation » autant au gouvernement qu’à l’opposition, pour qu’ils dépassent leurs divergences qui se sont accrues à la suite de ces évènements, définis par le gouvernement de l’Equateur comme une tentative de coup d’État.

Selon Mgr Trávez, quand on amorce un dialogue, les deux parties se rendent compte qu’en réalité elles poursuivent les mêmes intérêts. "Nous voulons tous le bien du pays, nous voulons tous le développement du pays, et tous les équatoriens veulent que tout aille bien et se soutenir les uns les autres. Je cr ois donc que le dialogue est la clé pour résoudre les controverses."

A ce propos il a souligné que le devoir de l’Eglise était non pas de chercher des coupables, mais de fournir des solutions, et qu’à son avis l’unique solution était celle du « dialogue et de la fraternité ».

Mgr Trávez a fait remarquer ne pas savoir précisément quelles actions devaient maintenant être entreprises par le gouvernement et l’opposition pour résoudre leurs différences. " Tout ce que je sais est ce que moi je dois faire. Je suis le père de tous, or les enfants doivent être appelés à la réconciliation, au dialogue et au développement."

L'archevêque a conclu en disant qu’il était disposé à « écouter et à recevoir » tous les équatoriens, indépendamment de leurs idées politiques, pour faire en sorte que le pays redevienne uni. (source : Fides)


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