Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 24 au 26 octobre 2010 (semaine 43)
 

-
2010-10-26 - A la clôture du Synode
POUR RESTITUER UN AVENIR DE LIBERTÉ ET D'ESPÉRANCE

" Depuis trop longtemps au Moyen-Orient, les guerres, la violence et le terrorisme perdurent, dit le Pape "La paix, qui est un don de Dieu, est aussi le résultat des efforts des hommes de bonne volonté, des institutions nationales et internationales."

C'est durant l'homélie de la célébration de la clôture du Synode que Benoît XVI a alors lancé cet appel à "ne jamais se résigner au manque de paix". "La paix est possible, la paix est urgente, la paix est la condition indispensable pour une vie digne de la personne humaine et de la société".

Il a invité les fidèles à prier "pour la paix au Moyen-Orient (...) afin qu´un tel don de Dieu offert aux hommes de bonne volonté se répande dans le monde entier".

" Le cri des pauvres et des opprimés trouve un écho immédiat en Dieu qui veut intervenir pour ouvrir une issue, pour restituer un avenir de liberté et un horizon d’espérance. (…)

" Cette Parole de Salut est l’unique Parole en mesure de rompre le cercle vicieux de la vengeance, de la haine, de la violence.

" Les chrétiens, citoyens de plein droit, peuvent et doivent apporter leur contribution avec l’esprit des Béatitudes, en devenant des constructeurs de paix et des apôtres de la réconciliation au profit de la société tout entière.

" Il ne faut jamais se résigner au manque de paix. La paix est possible. La paix est urgente. La paix est la condition indispensable pour une vie digne de la personne humaine et de la société. La paix est également le meilleur remède pour éviter l’émigration au Moyen-Orient.

En effet, si "dans de nombreux pays du Moyen-Orient, la liberté de culte existe", a indiqué le pape, "l´espace de la liberté religieuse" est en revanche "souvent très limité". Il est donc nécessaire selon lui d´"élargir cet espace de liberté (...) à tous ceux qui appartiennent aux différentes communautés religieuses" afin de garantir "la véritable liberté de vivre et de professer leur propre foi".

" Ce thème pourrait devenir objet de dialogue entre chrétiens et musulmans, dialogue dont l'urgence et l'utilité a été rappelée par les pères synodaux', a dit encore Benoît XVI.

Le Pape a rappelé également la proximité de l'Eglise aux membres des Eglises orientales : " Que l'expérience de ces derniers jours vous assure que vous ne serez jamais seuls, que le Saint-Siège et toute l'Eglise qui est née à Jérusalem et s'est répandue au Moyen-Orient et dans le monde entier, vous accompagne toujours."

" Maintenant, nous nous quittons pour retourner chacun à notre propre mission, mais nous savons que nous resterons unis. Avec l'Eglise latine, nous avons valorisé la richesse liturgique, spirituelle et théologique des Eglises orientales catholiques, un échange de dons précieux dont tous les pères synodaux ont bénéficié."

" Il est souhaitable que cette expérience positive se répète aussi dans les communautés respectives du Moyen-Orient, favorisant la participation des fidèles aux célébrations liturgiques des autres rites catholiques et donc l'ouverture aux dimensions de l'Eglise universelle", a conclu Benoît XVI.

Comme lors de la messe d´ouverture du synode, cette célébration avait une couleur orientale, ponctuée de chants interprétés par le choeur du collège pontifical de Saint Ephrem. D'aucuns aurient souhaité que cette liturgie dans la basilique de Saint Pierre soit moins marquée par des polyphonies occidentales et plus ouverte aux richesses de la tradition séculaire de l'Orient,

Pour cette messe de clôture l´ordre protocolaire d´entrée dans la basilique Saint-Pierre a été modifié. Selon un communiqué du patriarcat grec-melkite, le nouvel ordre, permettant de distinguer le collège des patriarches de celui des cardinaux et de celui des évêques, a octroyé une visibilité plus grande aux chefs des Eglises catholiques orientales. Cette visibilité est jugée importante, aussi bien pour les fidèles que pour le monde arabe et musulman en général.

Les intentions de prières ont été lues en arabe, farsi, turc et hébreu, les principales langues des chrétiens du Moyen-Orient, devant des prélats orientaux dont la décoration des habits liturgique sétaient rmarquables au milieu de la simplicité des vêtements liturgiques. (source : VIS)


Retour aux dépêches