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du 24 au 26 octobre 2010 (semaine 43)
 

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2010-10-26 -
UN ÉVÊQUE LIBANAIS S'EN PREND AU CORAN


Mgr Raboula Antoine Beylouni, évêque libanais de rite syriaque, a profité du Synode des évêques pour le Moyen-Orient, au Vatican, pour s´en prendre au Coran qui, à ses yeux, "ordonne d´imposer" l´islam "par la force" et "par l´épée".

Dans une intervention écrite (et non prononcée dans la Salle du synode) rendue publique le 22 octobre, cet évêque libanais a cependant soutenu que le dialogue islamo-chrétien ne devait "certainement pas" être remis en question.

Le Coran "ordonne d´imposer la religion par la force, par l´épée", soutient ainsi l´évêque libanais. Et d´insister: "Le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu´il pense et croit", "le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par la djihad (guerre sainte)".

Aux yeux de Mgr Beylouni, "les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres". Il souligne en outre que, dans le Coran, il n´y a "pas d´égalité entre l´homme et la femme, ni dans le mariage lui-même où l´homme peut prendre plusieurs femmes et peut en divorcer à sa guise".

Dans son intervention, il met également en avant la présence, dans le livre sacré de l´islam, de "versets contradictoires" et de "versets annulés par d´autres", donnant au musulman "la possibilité d´utiliser l´un ou l´autre selon son avantage". Ainsi, le musulman peut dire du chrétien "qu´il est humble et pieux et croyant en Dieu", comme il peut "le traiter d´impie, d´apostat et d´idolâtre".

"Le Coran inculque au musulman la fierté d´avoir la seule religion vraie et complète", poursuit le prélat libanais, avant d´expliquer que "le musulman fait partie de la nation privilégiée, et parle la langue de Dieu, la langue du paradis, la langue arabe".

Il ajoute alors que le musulman aborde le "dialogue avec cette supériorité et avec l´assurance d´être victorieux". Selon le Libanais, discuter "sur les dogmes" entre chrétiens et musulmans s´avère impossible.

Cependant, "devant tous ces interdits" qui émanent du Coran, Mgr Beylouni assure qu´il ne faut "certainement pas" supprimer le dialogue entre musulmans et chrétiens. Mais il convient de choisir, pour le dialogue, des "thèmes abordables" ainsi que des "interlocuteurs chrétiens capables et bien formés, courageux et pieux, sages et prudents", souligne Mgr Beylouni. (source : Apic)


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