Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 24 au 26 octobre 2010 (semaine 43)
 

-
2010-10-26 - Synode
LE GOUVERNEMENT ISRAÉLIEN RÉAGIT


Le gouvernement israélien n´a pas tardé à réagir aux appels des pères synodaux, et a rappelé au Vatican et à ses évêques "que les confrontations théologiques relatives aux Saintes Écritures, ont disparu avec le Moyen Age."

Yigal Palmor, porte parole du ministère des Affaires Etrangères, a rappeél selon "Israël-Magazine" du 24 octobre, au Vatican et à ses évêques "que les confrontations théologiques relatives aux Saintes Écritures, ayant disparu avec le Moyen Age, Il n´était pas sage de les réveiller".

" Forts de la bénédiction Papale, les évêques, demandent la ‘libération de plusieurs territoires arabes, ainsi que l´application des résolutions de l´ONU", rappelle le quotidien israélien.

Comme plusieurs autres évêques lors du Synode, l´archevêque grec-melkite de Newton (Etats-Unis), Mgr Salim Butros, a réfuté l´interprétation biblique de la Terre promise par Israël pour justifier le retour des Juifs et l´expatriation des Palestiniens.

Le quotidien libanais L´Orient-le-Jour revient sur ces appels des 'Pères synodaux'. Avec la fin de l´occupation, "le peuple palestinien pourra avoir une patrie indépendante et souveraine et y vivre dans la dignité et la stabilité", ont-ils affirmé dans leur message, rédigé en arabe, selon L´Orient-le-Jour. De son côté, Israël "pourra jouir de la paix et de la sécurité au-dedans des frontières internationalement reconnues".

" La Ville sainte de Jérusalem pourra obtenir le statut juste qui respectera son caractère particulier, sa sainteté et son patrimoine religieux, pour chacune des trois religions, juive, chrétienne et musulmane", disent-ils encore, "espérant" que "la solution des deux États devienne une réalité et ne reste pas un simple rêve".

Ils se sont par ailleurs déclarés "préoccupés des initiatives unilatérales qui risquent de changer la démographie et le statut" de Jérusalem, Israël ayant relancé le 15 octobre la colonisation dans la partie est de la ville par de nouveaux appels d´offres.

Les évêques, qui ont dit à plusieurs reprises que les chrétiens étaient "les principales victimes de la guerre en Irak", ont aussi jugé que le règlement du conflit israélo-palestinien permettrait de "mettre fin aux conséquences de la guerre meurtrière" dans ce pays et d´y "rétablir la sécurité qui protègera tous ses citoyens", rapporte L´Orient-le-Jour.

Dès le lendemain, le Vatican a tenu à préciser ce que le porte-parole israélien n'avait pas compris de ce qu'est un synode où chacun a sa liberté d'expression.

Le P. Federico Lombardi, directeur de la communication du Vatican, a fait observer que « si l'on veut avoir une expression synthétique des positions du synode, il faut actuellement s'en tenir au 'Message', qui est le seul texte écrit commun approuvé par le synode ces derniers jours ».

Il a précisé que les « contributions données par les pères » représentent une « très grande richesse » et une « grande variété » de points de vue. C'est pourquoi on ne peut pas « considérer chacun comme la voix du synode dans son ensemble ».

« Dans son ensemble, l'évaluation du synode et de ses travaux dans les paroles du Saint-Père et dans l'opinion commune des participants et des observateurs apparaît comme très positive », conclut le P. Lombardi. (source : Apic)


Retour aux dépêches