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Du 11 au 14 novembre 2010 (semaine 45)
 

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2010-11-14 - Irlande
UNE VISITE APOSTOLIQUE POUR LES ACTES DE PÉDOPHILIE


La phase préliminaire de l'enquête concernant les problèmes de la pédophilie dans les quatre archidiocèses métropolitains d'Irlande, les maisons religieuses et les séminaires est actuellement en cours, et se poursuit, mais en toute discrétion.

Un communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège vient de le rappeler.

" Les résultats de ces travaux doivent être rendus avant Pâques 2011. Les visiteurs les présenteront à cette date afin qu'ils puissent être étudiés courant mai et qu'un plan d'action puisse être discuté.

" Le Saint-Siège fournira une déclaration indiquant les prochaines étapes. Lorsque la visite apostolique sera terminée,  après avoir examiné tous les documents soumis par les visiteurs, le Saint-Siège publiera un résumé de la visite en émettant des suggestions pour le renouveau spirituel des diocèses intéressés, des séminaires et des maisons religieuses d'Irlande".


" A la suite de la lettre pastorale que Benoît XVI avait adressée à l'Église d'Irlande, des réunions préparatoires ont eu lieu avec les visiteurs désignés, des représentants du Saint-Siège, l'épiscopat et les supérieurs religieux d'Irlande pour établir un plan d'action clair.

" Puis il conviendra de déterminer si les rapports entre les différentes composantes de l'Eglise locale, les séminaires et les communautés religieuses autorisent à poursuivre le profond renouvellement spirituel engagé par l'Eglise en Irlande. Il faudra également vérifier l'efficacité des processus actuellement utilisés pour répondre aux cas d'abus et les formes d'assistance fournie aux victimes.

" Il ne s'agit pas d'une enquête sur des cas individuels ni d'un procès pour juger les événements passés. Les visiteurs auront à identifier les problèmes spécifiques nécessitant une assistance du Saint-Siège. En aucune façon la visite n'interférera avec l'activité des autorités judiciaires ou des commissions d'enquête créées par le Parlement irlandais, ni avec le travail des autorités législatives compétentes en matière de la prévention des abus sur mineurs.

" La visite n'entend pas non plus se substituer à l'autorité légitime des évêques locaux ou des supérieurs religieux, qui conservent leur compétence dans le traitement des cas d'abus. Il est important de se rappeler que les visiteurs ne devront pas enregistrer de dénonciations, que les cas soient nouveaux ou anciens. Si la question devait se poser, les dénonciations devront être signalés aux évêques ou aux supérieurs majeurs qui sont tenus d'informer les autorités compétentes, civiles et ecclésiastiques, en conformité aux lois civiles et ecclésiastiques en vigueur.

" Simultanément les visiteurs vérifient le fonctionnement des mesures de protection mineurs, contenues dans le Document d'orientation pour l'Eglise catholique en Irlande, indiquées en février 2009 par le Conseil national pour la protection de l'enfant dans l'Eglise catholique. Ils évaluent aussi comment les améliorer.

"Ils pourront rencontrer les autres évêques de la province ecclésiastique, et en plus de l'ordinaire, son vicaire général, les vicaires épiscopaux, les juges du tribunal ecclésiastique, le chancelier et les autres fonctionnaires de la curie diocésaine, des membres des conseils presbytéraux, des membres du collège des consulteurs et des conseils pastoraux et, surtout, les responsables diocésains et paroissiaux de l'office de protection et de prévention des abus sexuels. Enfin, les curés et les autres prêtres, et tout laïc souhaitant être reçu pourra en faire la demande par écrit. Ces rencontres pourront être individuelles ou en famille".

"Étant donné la nature délicate du sujet et par respect pour les personnes impliquées, le communiqué publié par le Saint-Siège rappelle que les visiteurs feront preuve de la plus grande discrétion, sans accorder d'interview durant la première phase de leur enquête. (source : VIS)

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