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Du 15 au 18 novembre 2010 (semaine 46)
 

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2010-11-18 - Argentine
CULTURE ET VÉRITÉ, POLITIQUE ET LIBERTÉ


Les rencontres et les “affrontements” entre religion, politique et culture ont été au centre du récent débat de la Commission Foi et Culture du diocèse de Buenos Aires, là où devrait se vivre "un rapport juste entre vérité, liberté, bien et amour."

Participaient à ce débat Mgr Alfredo Zecca, la députée Patricia Ruiz Moreno de Ceballos et le Pr. Gabriel Limodio. La présentation a été confiée au responsable de la Commission archiépiscopale pour la Culture, le R.P. Nicolás Sundbla, devant un groupe nombreux de personnes, composé surtout d’étudiants.

Mgr Zecca a déclaré que la question-clef pour comprendre notre temps est la vérité parce qu’elle ne constitue pas le résultat du consensus mais que l’on y accède par la foi et par la raison. Ainsi a-t-il évoqué le problème du relativisme à propos duquel le Pape Benoît XVI s’est exprimé à de nombreuses reprises. Il a expliqué que le relativisme se présente désormais sous différents aspects : culturel, épistémologique, métaphysique, moral et théologico-religieux. A ce propos, il a appelé à vivre un rapport juste entre vérité, liberté, bien et amour.

Le Pr. Limodio, Doyen de la Faculté de Droit de l’Université Catholique Argentine (UCA), a présenté les différences entre la laïcité légitime et le laïcisme, en particulier en s’appuyant sur les enseignements du Saint-Père. Il a souligné que la question est centrale dans l’enseignement du Pape actuel et a observé que, attendu que l’idée de laïcité constitue une contribution de l’Eglise à la société, l’Eglise a également le droit d’intervenir dans le débat public lorsqu’il s’agit des « valeurs non négociables ».

La députée Ruiz Moreno de Ceballos a évoqué des « rencontres et affrontements » dans le domaine de la vie et de la famille. Elle a noté la nécessité pour ceux qui sont convaincus de la valeur de la vie humaine, de se présenter dans le débat public avec trois attitudes fondamentales : la sérénité, la liberté et la recherche du consensus.

" Dans cette optique, ce n’est pas le consensus qui crée la vérité mais un consensus qui se crée autour de la vérité. Elle a ensuite souligné la nécessité de récupérer l’essence de la féminité qu’est la maternité en tant que capacité d’accueil et a mis en évidence que cette manière d’être femme doit être vécue de manière complémentaire avec l’homme." (source : Fides)


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