Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
Du 19 au 22 novembre 2010 (semaine 46)
 

-
2010-11-22 - Lumière du monde
LES CITATIONS DE "L'OSSERVATORE ROMANO"
(4)

La joie du christianisme - Les difficultés - Les Légionnaires du Christ - Liberté religieuse - Le discours de Ratisbonne

La joie du christianisme
" Toute ma vie a été traversée par le fil conducteur suivant : le christianisme donne de la joie, il élargit les horizons. En définitive une existence vécue toujours et uniquement "contre" serait insupportable."

Les difficultés
"J’en avais tenu compte. Mais, avant tout, il faut être très prudent quand on évalue un pape, pour décider s’il est important ou non, alors qu’il est encore vivant. Ce n’est que par la suite que l’on peut dire quelle place une chose ou une personne déterminée occupe dans l’ensemble de l’histoire. Mais il était évident que l'atmosphère ne serait pas toujours joyeuse en raison de la situation mondiale actuelle, avec toutes les forces de destruction s’y trouvent, avec toutes les contradictions qui y vivent, avec toutes les menaces et les erreurs. Si j’avais continué à ne recevoir que des approbations, j’aurais dû me demander si j’étais vraiment en train d’annoncer l’Évangile tout entier."

Légionnaires du Christ
Le pape affirme que les premiers indices concrets sur la double – voire triple – vie du fondateur ne furent visibles qu’à partir de 2000. Soit à la fin du pontificat de JeanPaul II. Les mesures contre Marcial Maciel ont été prises par Benoît XVI en 2006. Pour le pape, l’ensemble de la communauté des Légionnaires du Christ est saine, même s’il y a des corrections à faire.

Liberté religieuse
Benoît XVI regrette une « nouvelle intolérance » à l’encontre du christianisme, qui refuse à la foi catholique le droit de s’exprimer de manière visible. Les chrétiens, eux, sont tolérants, et Benoît XVI estime tout naturel que « les musulmans puissent chez nous aussi se rassembler dans des mosquées pour la prière ». En ce qui concerne la burqa, il ne voit « aucune raison de prononcer une interdiction générale », dans la mesure où les femmes la portent de leur plein gré.

Discours de Ratisbonne
Le Pape reconnaît qu’en citant les propos d’un empereur de la fin du Moyen Âge sur l’islam, il n’a pas été compris : il n’était pas conscient alors que l’on lirait son texte comme un discours pontifical, justement, et non académique : « On a arraché le texte à son contexte et on en a fait un objet politique qu’il n’était pas en soi. » Il se réjouit cependant que, après ce discours, des musulmans aient repris l’initiative du dialogue avec les chrétiens, « où nous nous rapprochons les uns des autres, où nous apprenons à mieux nous comprendre » . Avec la difficulté que les musulmans ne poussent pas la tolérance jusqu’à autoriser le changement de religion. (source : Osservatore romano)


Retour aux dépêches