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2010-12-04 - Bolivie
QUEL AVENIR PEUT S'OFFRIR AUX JEUNES

"J'ai dernièrement exprimé la préoccupation de pères et d'éducateurs du Tropique depuis que plusieurs mineurs sont victimes du trafic de drogue... j'ai gardé le silence... Nous devons nous demander : que pouvons-nous faire pour eux ?"

" Je regrette que cette déclaration ait offensé certaines personnes, éccrit Mgt Tito Solari archevêque de Cochamamba." Mais il nous faut maintenant aller au-delà de nos sentiments et regarder dans les yeux des nombreux jeunes qui dans notre société se trouvent dans une situation vulnérable et nous demander : que pouvons-nous faire pour eux ? Comment pouvons-nous changer leur avenir ?".

Dans une missive à ses fidèles, il se décide à leur écrire, dit-il, après "un long moment de silence obligé". La lettre est adressée aux centaines de fidèles qui avaient organisé lundi soir des veillées de prière dans plusieurs églises de la ville en signe de solidarité pour leur archevêque, durement attaqué par les producteurs de feuilles de coca du Chapare depuis des déclarations faites par Mgr Solari le 18 novembre dernier.

Ce jour-là, de retour d'une visite au Chapare, Mgr Solari avait exprimé lors d'une conférence de presse la préoccupation de parents, d'éducateurs et de religieux concernant l'implication d'adolescents dans le micro- trafic de drogue : des propos que le gouvernement (le président Evo Morales étant le chef des six fédérations de producteurs du Tropique de Cochabamba) et les producteurs de coca avaient considérés diffamatoires et calomnieux pour les mineurs.

"Nous réitérons notre engagement au service du Seigneur auprès des faibles et des indigents. Faisons-le avec la vérité et la charité", conclut la missive de Mgr Solari. (source : Misna)

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