Pour vivre
au rythme de l'Eglise universelle.
|
FlashPress - Infocatho |
Du 1 au 4 décembre 2010 (semaine 47) |
- Certains sont soulagés que le Pape ait enfin osé parlé de ce mot, jusque là tabou, dans le vocabulaire du magistère. Ce qui pourrait ouvrir à terme une « brèche » dans l'édifice de la morale catholique. D'autres minimisent la portée de cette « avancée ». Ils considèrent sur la forme que Benoît XVI s'est exprimé à titre personnel. Et que « rien ne change » sur le fond pour la doctrine catholique. Un autre membre influent de cette académie pontificale, le professeur Luke Gormally, ancien directeur du Linacre Centre for Healthcare Ethics de Londres et enseignant à l’Ave Maria School of Law d’Ann Arbor, Michigan, reproche au pape de vouloir parler en simple théologien de sujets "pour lesquels il n’a pas une compétence particulière". Avec les conséquences suivantes : Christine Vollmer et Luke Gormally furent de ceux qui, au printemps 2009, accusèrent Mgr Rino Fisichella, alors président de l’Académie Pontificale pour la Vie, d’avoir été jusqu’à justifier dans "L'Osservatore Romano" le double avortement pratiqué sur une fillette-mère brésilienne. Avec d’autres membres de l'académie, ils firent appel au pape contre Fisichella et obtinrent de la congrégation pour la doctrine de la foi une note d’éclaircissement. Mais cette fois-ci, selon eux, c’est Benoît XVI qui crée des zones d’"ambiguïté" dans la morale catholique. Et voici que le Pape fait confiance à Mgr Fisichella et qu'il le nomme à la tête du nouveau Conseil pontifical pour la Nouvelle évangélisation. Une autre personnalité est intervenue dans la discussion et a catégoriquement contesté que le pape ait voulu introduire des nouveautés dans la doctrine et la pratique pastorale en matière de préservatif. Il s’agit du jésuite Joseph Fessio, président d’Ignatius Press et, en tant que tel, éditeur de "Lumière du monde" aux États-Unis, mais également membre du Schülerkreis, le cercle des étudiants qui ont eu Joseph Ratzinger comme professeur de théologie. |