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Du 28 au 31 décembre 2010 (semaine 52)
 

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2010-12-31 - Chili
L'ÉGLISE LANCE UN CRI EN FAVEUR DE LA VIE DES INNOCENTS


" Le niveau de développement d’une communauté se mesure à sa capacité de prendre soin des plus faibles" déclarent les évêques du Chili dans une déclaration intitulée : « Cri pour la vie des innocents »

Dans cette déclaration publiée le jour de la fête des Saints Innocents, le 28 décembre, les évêques de la Conférence épiscopale du Chili (CEC) invitent tout un chacun à protéger la vie de l’être humain non encore né, et offrent des éléments utiles en vue du discernement qui doit intervenir dans la conscience des catholiques et de toutes les personnes de bonne volonté.

Dans le document, qui compte 12 points, ils prennent l’occasion de Noël pour exhorter à une prise de conscience concernant la proposition de dépénalisation de l’avortement dans certains cas. Le texte, s’inspirant de l’enseignement de l’Eglise, se veut être une contribution à la réflexion des législateurs et des responsables politiques sur « un thème qui touche profondément l’âme nationale, comme celui du droit fondamental à la vie ».

Il s’agit, selon les évêques, de répondre de la meilleure manière possible, en respectant toujours la vie de la mère et de son enfant, au travers des services sanitaires, de l’environnement légal et social dans son ensemble afin que ceux-ci puissent réfléchir sur la manière dont ces thèmes peuvent éduquer tout un chacun à certaines valeurs humaines fondamentales qui y sont liées comme le respect pour la vie, l’assistance des plus faibles, la solidarité, la compassion et la justice.

" Nous croyons, écrivent-ils, que ce sont les questions à poser lors de la discussion. Parce que les réponses que nous donnons en tant que société et en tant que pays marquent la vie de la mère et de l’enfant tout comme l’âme nationale et la culture que nous construisons."

" Nous croyons – poursuit le texte – que le niveau de développement d’une communauté se mesure à sa capacité à prendre soin des faibles et des malades. Une société qui les élimine permet à la violence de devenir une méthode de résolution des conflits, et devient par suite une dictature où les plus forts décident aussi pour les faibles.

" Personne n’a le droit de revendiquer le pouvoir de décider quelle vie mérite de voir le jour et quelle autre n’en est pas digne." (source : Fides)


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