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du 9 au 12 janvier 2011 (semaine 02)
 

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2011-01-12 - Cameroun
LES ÉVÊQUES FONT LE POINT


A partir du lundi 10 janvier, les évêques du Cameroun se retrouvent au diocèse de Garoua, autour du président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun et faire état de la situation générale de la CENC.

Le thème de la concertation « Vers l'auto-prise en charge de la CENC » est révélateur de l'orientation des travaux. Le fonctionnement de l'instance sera donc passé au peigne fin par les archevêques et les évêques.

De source autorisée, on sait que si l'organisation actuelle est déjà en place depuis un certain temps, il n'est pas exclu qu'au terme de cette réunion, des correctifs puissent être apportés.

Après la messe d'ouverture célébrée par Mgr Joseph Atanga à la cathédrale Sainte Thérèse de Garoua, les fidèles venus à cette occasion ont tenu à se présenter à l'évêque de leur diocèse d'origine, pour leur parler et non pas seulement leur demander une bénédiction.

L'homélie de Mgr Joseph Atanga n'était pas tombée dans des oreilles de sourds, lui qui a lancé une invite à plus de bonté, plus d'humilité et de justice, mais a aussi a encouragé en ce début d'année 2011 à faire dire leurs engagements.

La société camerounaise doit changer positivement, avait martelé l'archevêque de Bertoua. « Souviens-toi que tu es le sel de la société », a-t-il rappelé à l'assistance.

Nul n'a oublié dans cette ville qu'en 2000, l'épiscopat s'est réuni à Garoua pour le lancement de l'année du grand jubilé. 11 ans après, Garoua ouvre encore ses portes à l'épiscopat camerounais. Mais les communautés chrétiennes savent aussi que Benoît XVI va venir sur la terre d'Afrique pour dire les conclusions du Synode sur l'Afrique.

Avec une grande lucidité, le cardinal Peter Kodwo Turkson, ancien archevêque de Cape Coast (Ghana) et actuellement à la tête du Conseil pontifical Justice et Paix, avait été le rapporteur général de ce Synode

Il y indiquait les nouvelles données ecclésiales et sociales à prendre en compte pour le continent noir : croissance exceptionnelle de l’Église, désir chez beaucoup de responsables politiques africains d’une « renaissance africaine » viciée par la dictature, la politisation ethnique ou le manque de transparence), pressions « terribles » sur le mariage et la famille, changements climatiques.

Et le cardinal Turkson vient de le rappeler à l'Afrique en septembre 2010, en dessinant dans une interview à Rome le catholicisme africain. (source : Fides et Service de presse du Vatican)


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