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du 9 au 12 janvier 2011 (semaine 02)
 

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2011-01-12 - Japon
L
A PRÉSENCE DU NÉOCATÉCHUMÉNAT

A la suite de leur rencontre avec le Pape, les évêques japonais ne "suspendent" pas le Chemin néocatéchuménal pendant cinq ans, comme ils l'avaient annoncé mais une solution négociée face à d'éventuels désaccords sera recherchée.

C'est la principale conclusion de l'audience accordée le 13 décembre 2010 par Benoît XVI à une représentation de plusieurs évêques japonais, parmi lesquels le président de la Conférence épiscopale, Mgr Leo Ikenaga, et certains responsables de dicastères de la Curie romaine, dont le secrétaire d'Etat, cardinal Tarcisio Bertone.

Cette décision a été communiquée par écrit, par la Secrétairerie d'Etat, aux initiateurs du Chemin néocatéchuménal, Kiko Argüello, Carmen Hernández et Mario Pezzi, pour qu'ils en acceptent les conclusions.

La rencontre entre le Pape et les représentants de l'épiscopat japonais avait pour but de discuter de certains aspects concernant le Chemin néocatéchuménal au Japon. Elle faisait suite à la décision, manifestée publiquement au début de l'Avent par les prélats japonais, de suspendre les activités du Chemin néocatéchuménal dans le pays pour une période de cinq ans.

A la suite de quoi, le Saint-Siège a pris un ensemble de décisions. La première est que la suspension du Chemin néocatéchuménal au Japon pendant une période de cinq ans - comme le voulait la Conférence épiscopale du pays - n'est pas recevable.

Mais en contrepartie, le dialogue entre les évêques du Japon et le Chemin néocatéchuménal devra reprendre dans les meilleurs délais "avec l'aide d'un délégué compétent manifestant de l'amour pour le Chemin et du respect pour les problèmes des évêques."

" Le Saint-Siège indique, en outre, que c'est la Secrétairerie d'Etat qui sera chargée de fournir les instructions nécessaires et qui traitera, en lien avec la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, des questions liées à la présence du Chemin au Japon. "

Rappelons que, devant le pape, en 2007, le président de la Conférence épiscopale japonaise avait parlé de "grave problème", en évoquant les activités des membres du Chemin, assimilables à celles d´une secte. Il avait présenté ces activités comme un "facteur de divisions et de conflits". (source : Apic)

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