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2011-01-12 -
EN MARGE DU DISCOURS AU CORPS DIPLOMATIQUE

La place du Saint-Siège, dans le monde des relations diplomatiques est impressionnante. À ce jour, il entretient des relations diplomatiques bilatérales avec 178 États, dont 80 ont un ambassadeur résidant à Rome.

Il convient d’y ajouter l’Ordre souverain militaire de Malte, l’Union européenne, et les relations « de nature spéciale » entretenues avec l’Autorité nationale palestinienne et un nonce au Caire auprès de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), une organisation intergouvernementale qui regroupe 57 Etats.

Sur le terrain, à travers le monde, le Vatican est représenté par 101 nonces. Il participe en outre à de nombreuses organisations internationales, des organismes intergouvernementaux et des programmes internationaux.

Parmi les pays qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec le Saint-Siège, il convient de citer la Chine, les Maldives (strictement opposées sur leur territoire à toute expression religieuse autre qu’islamique), la Corée du Nord, le Laos, la Birmanie, et la Mauritanie.

Au cours de l'année 2010, trois nouveaux accords ont été signés, avec la Basse-Saxe, un Land allemand, modifiant le § 6 d'une Annexe du Concordat de 1965 et réglementant la situation juridique de certaines écoles catholiques gérées par les diocèses d'Hildesheim, Osnabrück et Münster.

Un accord a été signé entre le Saint-Siège et la Bosnie-Herzégovine le 8 avril 2010, à propos de l'assistance religieuse des fidèles catholiques membres des forces armées, qui constitue une première application significative de l'Accord de base entre le Saint-Siège et la Bosnie-Herzégovine, signé à Sarajevo le 19 avril 2006. L'échange des instruments de ratification de l'Accord du 8 avril a eu lieu au Vatican le 14 septembre dernier.

Pour ce qui est des relations avec le Vietnam, une deuxième rencontre du Groupe conjoint de travail entre le Vietnam et le Saint-Siège a eu lieu les 23 et 24 juin 2010 au Vatican pour « approfondir les relations entre le Saint-Siège et le Vietnam, ainsi que les liens entre le Saint-Siège et l'Eglise catholique locale ».

Le communiqué signale comme « un premier pas » la nomination par le pape d'un Représentant du Saint-Siège auprès du Vietnam, mais non-résident.

Enfin, en 2010, dans trois pays africains, le Tchad, le Malawi et le Gabon, la présence de la représentation diplomatique du Saint-Siège s'est « stabilisée » avec la présence de chargés d'affaires.

La majorité des diplomates du Saint-Siège ont été formés à l'Académie pontificale ecclésiastique, présidée par Mgr Beniamino Stella, où une trentaines de prêtre-étudiants, étudient la diplomatie pontificale, le style et l'histoire diplomatiques ainsi que le droit international. Ils doivent être à l'aise dans quatre langues.

Nommés d'abord dans l'une ou l'autre des nonciatures du Vatican, ils peuvent faire un stage à la Secrétariat d'Etat du Vatican, véritable centre névralgique international où environ 35 prélats ont un regard sur le monde entier, avant d'être nonces.

La charge des nonces diffère de celle d'un ambassadeur à plusieurs égards. Ils ne sont pas seulement représentant du Saint-Siège auprès d'un gouvernement étranger, mais également en relation avec l'Église catholique locale, en particulier les évêques et les conférences épiscopales. (source : Service de presse du Vatican)

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