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du 26 au 29 janvier 2011 (semaine 4)
 

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2011-01-29 - Pakistan
UN MESSAGE DE RÉCONCILIATION ET DE PAIX PLUTÔT QUE LA PROVOCATION


Face à la polarisation et aux divisions qui débouchent souvent sur la violence, face à l’usage instrumental de la religion de la part de mouvements islamiques radicaux, l’Eglise catholique a convoqué une grande prière pour la paix dans tout le pays.

La Conférence épiscopale du Pakistan invite toutes les Églises et les responsables d'autres religions à une Journée oecuménique et interreligieuse qui se tiendra dans les églises le dimanche 30 janvier.

Mgr Lawrence Saldhana, archevêque de Lahore et président de la Conférence épiscopale, y invite également les militants des droits de l’homme et tous les hommes de bonne volonté qui croient en la paix comme « bien suprême à sauvegarder pour le Pakistan ».

Il s’agira d’une Journée de prière et de jeûne afin de demander à Dieu le don essentiel de la paix et pour démontrer que « en tant que chrétiens, notre contribution vise toujours à unir, à porter un message de réconciliation et de pardon »

La Journée du 30 janvier sera ainsi la réponse pacifique aux manifestations, souvent de nature violente, que "des groupes islamiques radicaux continuent à organiser dans tout le pays pour défendre la loi sur le blasphème, explique le P. Nadeem, porte-parole des évêques. "Nous, chrétiens ne voulons pas réagir ou répondre aux provocations par des provocations, mais prier et jeûner, remettant entre les mains de Dieu les difficultés que le pays traverse aujourd’hui."

" La situation sociale, dit-il, est tendue à tous les niveaux : la pauvreté afflige de larges parties de la population, le fanatisme prend pied et devient envahissant, les partis politiques, de la majorité et de l’opposition, semblent chercher leurs propres intérêts plus que rechercher le bien commun .

Dans un tel contexte, "les minorités chrétiennes souffrent la discrimination et la marginalisation". A propos de la loi sur le blasphème, il ajoute : " Je crois que, vue la tension qui règne dans le pays, il n’est pas réaliste d’envisager son abolition ou sa révision. Mais de nouvelles lois pourraient à tout le moins être promulguées afin d’en éviter les abus." (source : Fides)


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