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2011-01-29 -
LE PARVIS DES GENTILS S'OUVRE EN MARS

C'est à Paris, les 24 et 25 mars que le Conseil pontifical pour la culture lancera le "Parvis des gentils", une structure destinée à favoriser le débat entre croyants et non croyants.

Sous la présidence du cardinal Gianfranco Ravasi se dérouleront trois colloques sur "Religion, lumière et raison en commun": jeudi 24 après-midi au siège de l'UNESCO, vendredi 25 au matin à la Sorbonne et l'après-midi au Collège de France.

Une table ronde conclusive aura lieu au Collège des Bernardins.

Parallèlement, le 25 au soir devant Notre Dame, un événement festif sera ouvert à tous, aux jeunes en particulier, intitulé "Au parvis de l'inconnu": créations artistiques, musiques, scénographies, lumières, théâtre et réflexion. La cathédrale parisienne sera exceptionnellement ouverte pour une viellée de prière et de méditation

Une table ronde conclusive aura lieu au Collège des Bernardins. Parallèlement, le 25 au soir devant Notre Dame, un événement festif sera ouvert à tous, aux jeunes en particulier, intitulé "Au parvis de l'inconnu": créations artistiques, musiques, scénographies, lumières, théâtre et réflexion. La cathédrale parisienne sera exceptionnellement ouverte pour une veillée de prière et de méditation.

Mais auparavant à 21h30, sur écran géant, le pape Benoît XVI s’exprimera publiquement de Rome sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Originellement, ce « parvis de Jérusalem» était, chez les Hébreux, celui où les « gentils », c’est-à-dire les non juifs, étaient admis dans l’ancien temple de Jérusalem.

Benoît XVI a exprimé cette idée en 2009, à l’occasion de ses vœux adressés à la Curie, il déclarait alors : « Je pense qu’aujourd’hui, l’Église devrait aussi ouvrir un espèce de “parvis des Gentils” où les hommes puissent en quelque sorte s’accrocher à Dieu, sans le connaître et avant d’avoir trouvé l’accès à son mystère, au service duquel est la vie interne de l’Eglise.

Par ailleurs, cette série d’événements à Paris se tient dans des lieux symboliques de la culture. La réception à l’Unesco se fera avec des personnalités comme Tony Blair, ancien Premier ministre britannique converti au catholicisme en 2007, Giuliano Amato, ancien président du Conseil des ministres italien.

Le 25 mars, c’est sous la coupole de l’Institut, à l’Académie française que se tiendra le « Parvis des gentils », avec une probable intervention du ministre de la culture Frédéric Mitterrand qui se pose la question de Dieu.

Plus tard dans la journée, c’est le grand amphithéâtre de la Sorbonne, Haut-lieu universitaire, qui sera réservé pour l’occasion. Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche devrait alors s’exprimer.

Le choix de Paris n’est donc pas dû au hasard. En effet, c’est dans la ville phare du siècle des « Lumières » que l’Eglise catholique entend affirmer que l’on peut concilier la foi et la raison. Cette démarche vise, à affirmer que la foi ne va pas contre, mais au contraire prolonge la raison. L’initiative pour le moins extraordinaire de l’Eglise n'est donc pas sans signification. (source : Service de presse du Vatican et CEF)

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