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du 31 janvier au 3 février 2011 (semaine 05)
 

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2011-02-03 - Cameroun
MISE EN ORDRE DANS LES MILIEUX RELIGIEUX


Le ministère camerounais de l´Administration territoriale et de la décentralisation (MINATD), en charge des cultes, a mis de l´ordre dans le milieu religieux. Sur plus de 500 confessions, seules 47 sont autorisées, 3 musulmanes et 44 chrétiennes.

La liste de ces communautés religieuses a été publié en fin de semaine dernière. Selon le quotidien "Cameroon-Tribune", ces 47 dénominations religieuses bénéficient des dispositions de la loi sur la liberté d´association. Elles peuvent exercer librement leurs activités dans le pays. Les autres devront cesser toute activité et fermer leurs lieux de culte.

Aussi, le ministre de l´Administration territoriale et de la décentralisation, Marafa Hamidou Yaya, a-t-il invité la population "à la plus grande vigilance et au nécessaire discernement, face à la prolifération actuelle des associations et autres groupements à caractère religieux".

Pour l´un des ses collaborateurs, cité par Cameroon-Tribune, la récente publication de la liste des associations religieuses autorisées entre dans "le cadre d´une vaste campagne d´assainissement social, suite aux multiples plaintes des populations pour nuisances sonores, tapage nocturne et troubles divers".

Cette campagne lancée par l´administration ne touche pas que les associations religieuses. Elle concerne aussi les sociétés de gardiennage qui prolifèrent anarchiquement dans les villes du pays.

"Les listes des établissements légaux est ainsi publiée afin que nul ne l´ignore. Les préfets ont été notifiés et devront procéder, chacun sur son territoire de commandement, à la fermeture systématique de ceux qui fonctionnent en marge de la légalité", a souligné ce collaborateur du ministre, sous couvert de l´anonymat.

Depuis novembre dernier, 12 chapelles de nouvelles sectes chrétiennes ont été fermées dans le département du Mfoundi, à Yaoundé. Pour le préfet du département, Jean Claude Tsila, ces fermetures ont été ordonnées à la suite de plaintes des populations. L´administration départementale laissait faire les autres "à cause de la liberté de culte, la liberté d´association et la tolérance administrative". "Mais aujourd´hui, elle a le feu vert de la tutelle" et la situation va changer. (source : Apic)

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