Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 17 au 20 février 2011 (semaine 07)
 

-
2011-02-20 - Québec
LA VILLE DE LEVIS N'A PAS L'INTENTION DE L'ENLEVER


La Ville de Lévis n'a pas l'intention d'enlever le crucifix fixé au mur de la salle du conseil. Ni d'abolir la petite prière qui ouvre chaque séance. "Tant et aussi longtemps que personne ne nous demande d'agir autrement".

" Je ne vois pas pourquoi on changerait les choses", Mme Danielle Roy Marinelli, maire de Lévis, quelques jours après la décision du Tribunal des droits de la personne qui ordonne à la Ville de Saguenay d'enlever toutes les références religieuses lors des séances du conseil.

Depuis la fusion municipale, la nouvelle ville de Lévis a adopté la pratique qui avait cours dans l'ex-Saint-Jean-Chrysostome.

Mme le maire, Danielle Roy Marinelli, qui préside la séance du conseil, ouvre la soirée en demandant «à la divine Providence» d'éclairer les décisions que les élus auront à prendre." Chaque ex-ville avait sa prière", explique-t-elle. "La nôtre est courte."

Dans certaines villes, elle était très longue et religieuse. On a choisi celle-là, car elle englobe plus et elle est très courte.» Le conseil municipal de Lévis ne fera pas de bataille épique à ce sujet, assure Mme Roy Marinelli. " Si c'était la volonté de l'ensemble des gens, on l'enlèverait", dit-elle.

En 2009, la Commission des droits de la personne avait demandé à la Ville de Trois-Rivières de cesser la pratique de la prière avant le conseil. La municipalité ne s'était toutefois pas conformée. Trois ans plus tôt, un jugement du Tribunal des droits de la personne avait forcé la Ville de Laval à cesser le même rituel. (sourc : RVM)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil