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2011-02-24 - RD Congo
LA DETTE EXTÉRIEURE ET LA CORRUPTION

La Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO, s'est retrouvée le 21 février, avec pour objectif de statuer sur les recommandations formulées par la Commission épiscopale « Justice et Paix » sur la corruption et la dette extérieure.

Au terme de la session de formation organisée par la Commission épiscopale « Justice et Paix » sur la corruption et la dette extérieure, celle-ci avait formulé un ensemble de recommandations que l'assemblée ordinaire du Comité permanent doit apprécier.

Il s'agit de poursuivre l'examen d'une série de dossiers sur la dette extérieure et la corruption durant l'assemblée ordinaire des évêques pour que ces derniers puissent lever l'option sur la question

Cette rencontre fait suite à la récente session de formation tenue, du 18 au 19 février à Kinshasa pendant deux jours au siège de "Caritas-Congo Développement" durant laquelle les évêques congolais ont cherché à comprendre les tenants et les aboutissants de l'effacement de la dette extérieure congolaise dans le cadre de l'initiative PPTE (Pays pauvres très endettés).

A cette occasion, le président de la CENCO, Mgr Nicolas Djomo, a rappelé que « cette formation était circonscrite autour des mécanismes de l'endettement extérieur, dans le processus de l'initiative PPTE et la corruption en vue de leur permettre de lever des options pastorales adéquates en matière de meilleure gouvernance économique à promouvoir au pays ».

De manière générale, cette pastorale commune va assurer le suivi de la gestion économique des revenus de l'Etat congolais, à l'issue de son adhésion définitive à l'initiative « des Pays pauvres très endettés ».

A l'issue de cette formation qui était organisée par la Commission épiscopale « Justice et Paix », la CENCO a formulé des recommandations pour contribuer à la lutte contre l'appauvrissement dû à l'endettement.

A ce sujet, l'abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la CENCO a expliqué à la presse l'importance et la pertinence de cette démarche: "Les évêques, en tant que pasteurs informés réellement par des experts qui sont venus de la Banque mondiale, de la Banque centrale, ont voulu comprendre les enjeux du point d'achèvement de l'initiative PPTE, et mais d'abord aussi féliciter le gouvernement et tous ceux qui ont contribué pour que notre pays atteigne ce point d'achèvement pour pouvoir apporter aussi, comme pasteurs, une réponse par rapport à la situation sociale très difficile de notre peuple."

" Et voir comment se doter d'un plan stratégique global pour lutter efficacement contre la corruption, qui est un combat incontournable si nous voulons réellement que notre pays réponde aux besoins de sa population." (source : Fides)

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