Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 21 au 24 février 2011 (semaine 07)
 

-
2011-02-24 - Libye
UN APPEL À LA DIPLOMATIE ET À LA PRIÈRE


Le vicaire apostolique de Tripoli, Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, a estimé que les soulèvements qui secouent le régime du colonel Kadhafi sont "une révolte générationnelle",
des jeunes, qui ne veulent pas perdre espoir en l´avenir.

Joint le 22 février, dans la capitale libyenne par l´agence missionnaire Misna, Mgr Martinelli a déclaré qu´il faut "écouter les revendications des jeunes, qui ne veulent pas perdre espoir en l´avenir, et les aider".

" Ce matin, je suis allé de notre quartier Dahara à celui de Gurgi pour la messe et je n´ai pas constaté de désordres particuliers", a-t-il raconté soulignant la difficulté de vérifier la pluie d´informations actuellement rapportées par les médias internationaux. "Beaucoup de choses sont fausses, comme par exemple le fait que la cathédrale et l´aéroport ont été bombardés. Ce n´est pas du tout le cas", a-t-il déclaré.

Mgr Martinelli a malgré tout relevé que les révoltes sont particulièrement agressives et qu´une répression a été mise en oeuvre contre les manifestants. Il a aussi souligné que "la violence ne sert jamais à rien et ne mène nulle part".

C'est pourquoi il en appelle à la diplomatie et à la prière, et a confirmé que les diverses communautés religieuses de Tripoli vont bien. "Tout le monde est choqué par le grand nombre de blessés et les scènes horribles auxquelles nous assistons ces jours-ci", a-t-il ajouté.

Contactées par Misna, les soeurs missionnaires de Benghazi, la deuxième ville du pays, ont affirmé qu´elles se portaient bien et qu´elles poursuivaient leurs activités. " Rien, ont-elles dit, ne laissait envisager le malaise social qui allait donner lieu aux bouleversements et aux violences de ces derniers jours: "Nous n´aurions jamais pu prévoir ce qui s´est produit".

Et de préciser: "Pendant la journée, les magasins sont ouverts et il n´y a pas de grande difficulté pour trouver les produits de première nécessité en général. Mais dès que la nuit commence à tomber, les rues se vident littéralement et tout le monde se barricade chez soi". (source : Misna)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil