Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 25 au 28 février 2011 (semaine 08)
 

-
2011-02-28 -
POUR DES ACTES DE SOLIDARITÉ HUMAINE ET CHRÉTIENNE

Le 26 février Benoît XVI a reçu en audience les membres de la 17ème assemblée plénière de l'Académie pour la Vie, réunis depuis le 24 février, sur les thèmes : « Les banques de cordon ombilical » et « Le traumatisme post-avortement ».

Soutenant les travaux de cette assemblée, le Pape a encouragé la recherche sur les cellules souches issues de ce sang de cordon et le don de sang par les banques de cordon ombilical mais pas sa commercialisation ou son usage exclusivement personnel.

"De nombreux chercheurs en médecine, a affirmé Benoît XVI, constatent à juste titre avec perplexité l´émergence croissante de banques privées pour la conservation du sang de cordon ombilical pour un usage exclusivement autologue".

"Cette option, a alors regretté le souverain pontife, affaiblit l´esprit de solidarité authentique qui doit constamment animer la recherche de ce bien commun vers lequel tendent la science et la recherche médicales".


Il invite, à cette occasion, les membres de l'Académie pontificale à se faire dans ce domaine les promoteurs « d'une solidarité humaine et chrétienne vraie et consciente ».

Benoît XVI a appelé les médecins à dissuader les femmes de considérer l´avortement comme une solution à leurs difficultés et encore moins comme un acte thérapeutique.Les médecins "ne peuvent négliger le grave devoir qu´ils ont de défendre contre l´erreur la conscience de beaucoup de femmes qui croient trouver dans l´avortement la solution à des difficultés familiales, économiques, sociales, ou à des problèmes de santé affectant leur enfant".

"En particulier dans cette dernière situation, a-t-il poursuivi devant quelque 250 participants réunis au Vatican, la femme est souvent persuadée, parfois par les médecins eux-mêmes, que l´avortement constitue non seulement un choix licite, mais même un acte thérapeutique juste, permettant d´éviter des souffrances à l´enfant et à sa famille ainsi qu´un poids injuste à la société".

Actuellement, le "contexte culturel est caractérisé par l´éclipse du sens de la vie, où s´est beaucoup atténuée la perception commune de la gravité morale de l´avortement et d´autres formes d´attentat contre la vie humaine".

Dans ce contexte, a précisé Benoît XVI, "il faut aux médecins une force morale hors du commun pour continuer à affirmer que l´avortement ne résout rien, mais qu´il tue l´enfant, détruit la femme et rend aveugle la conscience du père de l´enfant, détruisant, bien souvent, la vie de famille".

En outre, le pape a jugé "utile de prendre aussi en considération la conscience, parfois troublée, des pères des enfants, qui abandonnent fréquemment les femmes enceintes". (source : VIS)

Pour le texte intégral.
Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil