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du 5 au 7 mars 2011 (semaine 09)
 

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2011-03-07 -
SOMMAIRE DU DOCUMENT SUR LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION

" Après avoir consulté ses "frères dans l'épiscopat", Benoît XVI a décidé de convoquer la XIIIème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques sur le thème La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne."

Ce Synode se tiendra du 7 au 28 octobre 2012.


INTRODUCTION

1. L'urgence d'une nouvelle évangélisation
2. Le devoir d'évangéliser
3. Évangélisation et discernement
4. Évangéliser dans le monde d'aujourd'hui, à partir de ses défis

Questions

CHAPITRE I
LE TEMPS D'UNE « NOUVELLE ÉVANGÉLISATION »

5. «Nouvelle évangélisation». Signification d'une définition
6. Les scénarios de la nouvelle évangélisation
7. En chrétiens face à ces nouveaux scénarios
8. «Nouvelle évangélisation» et besoin de spiritualité
9. Nouvelles façons d'être Église
10. Première évangélisation, sollicitude pastorale, nouvelle évangélisation

Questions

CHAPITRE II
PROCLAMER L'ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST

11. La rencontre et la communion avec le Christ : but de la transmission de la foi
12. L'Église transmet la foi qu'elle vit elle-même
13. Parole de Dieu et transmission de la foi
14. La pédagogie de la foi
15. Les Églises locales, sujets de la transmission
16. Rendre raison : le style de la proclamation
17. Les fruits de la transmission de la foi

Questions

CHAPITRE III
INITIER À L'EXPÉRIENCE CHRÉTIENNE

18. L'initiation chrétienne, processus évangélisateur
19. Première annonce en tant qu'exigence de nouvelles formes du discours sur Dieu
20. Initier à la foi, éduquer à la vérité
21. L'objectif d'une « écologie de la personne humaine »
22. Évangélisateurs et éducateurs, parce que témoins

Questions

CONCLUSION

23. Le fondement de la «nouvelle évangélisation» dans la Pentecôte
24. La «nouvelle évangélisation», vision pour l'Église d'aujourd'hui et de demain
25. La joie d'évangéliser

COMMENTAIRES
donnés lors de la Conférence de presse du 4 mars.

Chapitre I : Pour une « conversion pastorale »

Le premier chapitre définit ce que le synode entend par nouvelle évangélisation : « C'est une attitude, un style audacieux », dans des scénarios culturels très divers, que ce soit la sécularisation, non sans une « renaissance religieuse prometteuse », la communication globale, que ce soit le phénomène migratoire, un « mélange profond des cultures », les bouleversements économiques, la recherche scientifique et technologique, les mutations politiques.

Dans ces contextes, « nouvelle évangélisation » signifie « avoir l'audace de mettre la question de Dieu au sein de ces problèmes en réalisant la spécificité de la mission de l'Église et en mettant ainsi en évidence la façon dont la perspective chrétienne illumine les grands problèmes de l'histoire d'une façon inédite », et « montrer la force prophétique et transformatrice du message évangélique ».

Le document enregistre aussi « le retour du besoin religieux et de spiritualité » dans le monde et que le temps est « venu » pour cette nouvelle évangélisation, spécialement en Occident. « Elle demande d'être capable de repartir, de dépasser les frontières, d'élargir les horizons »: « Il est temps que l'Église appelle ses communautés chrétiennes à une conversion pastorale au sens missionnaire de leur action et de leurs structures ».

Chapitre 2 : L'Eglise « transmet la foi qu'elle vit elle-même »

Le deuxième chapitre revient sur le cur de l'enseignement de Benoît XVI : la rencontre du Christ et la communion avec lui, c'est le « but de la transmission de la foi ».

« Transmette la foi », c'est « créer en tout lieu et en tout temps les conditions pour qu'arrive cette rencontre entre les hommes et Jésus Christ ». « L'issue espérée de cette rencontre » est la communion avec la sainte Trinité : c'est d'insérer les hommes dans la relation du Fils avec son Père pour sentir la force de l'Esprit ».


Mais, l'Église « transmet la foi qu'elle vit elle-même », et pour cela doit « faire mûrir une plus grande conscience du rôle de la Parole de Dieu », et en même temps, « elle exige un rapport avec Dieu à travers la prière ».

Cette nouvelle évangélisation exige aussi des Églises locales « un élan nouveau, un nouvel acte de confiance dans l'Esprit qui les guide, afin qu'à nouveau elles assument avec joie et ferveur la nouvelle évangélisation exige aussi des Églises locales « un élan nouveau, un nouvel acte de confiance dans l'Esprit qui les guide, afin qu'à nouveau elles assument avec joie et ferveur la tâche fondamentale pour laquelle Jésus envoie ses disciples: l'annonce de l'Évangile ». Et ce ne sera pas sans « fruits » et sans « reconnaissance ».

Chapitre 3 : L'expérience chrétienne

Dans le troisième chapitre, les "Lineamenta" mettent en relief les sacrements de l'initiation chrétienne (baptême, Eucharistie, confirmation) comme en soi déjà un processeur évangélisateur. Cette « initiation » a une tradition antique qui remonte à l'Église primitive.

Le document recommande par conséquent d'éviter une « herméneutique de la fracture créatrice » qui soit en rupture avec cette tradition, et de retrouver le sens du baptême des petits enfants, même dans un contexte où le baptême d'adultes a une place importante.

Les défis d'aujourd'hui réclament à la fois « discernement » et « nouveaux style d'action pastorale ». Mais le « domaine de l'initiation est véritablement un ingrédient essentiel du devoir d'évangéliser », même dans des contextes de « fatigue » et de « résignation ». Il faut investir des « énergies » dans cette action pastorale.

La première annonce exige des « nouvelles formes de discours sur Dieu », et notamment : « La nouvelle évangélisation est une invitation aux communautés chrétiennes à avoir une plus grande confiance en l'Esprit qui les guide au cur de l'histoire ».

Mais l'initiation à la foi réclame aussi « d'éduquer à la vérité ». Le document consacre quasi trois pages à cette « urgence éducative » discernée par Benoît XVI. Pour y répondre, l'Église peut compter sur « un capital historique de ressources pédagogiques, de réflexion et de recherche, d'institutions, de personnes (...) capables d'offrir une présence significative dans le monde de l'école et de l'éducation ». École publique comme privée, a souligné Mgr Eterovic, désamorçant des polémiques éventuelles.

Ce chapitre rappelle aussi l'objectif de ce que Benoît XVI appelle une « écologie de la personne humaine », et la nécessité de « déterminer les points critiques » des défis d'aujourd'hui, et « les énergies et les stratégies à adopter pour garantir l'avenir non seulement de l'Église mais aussi de l'homme et de l'humanité ».

Le document rappelle ensuite ce que Paul VI recommandait : que les évangélisateurs et les éducateurs soient des « témoins », avant d'être des « maîtres ». Il souligne aussi le rôle essentiel de la famille comme « lieu premier de l'éducation », et de l'éducation à la prière.

Le chapitre se conclut par un appel à une spiritualité profonde. Les techniques d'évangélisation doivent donner la priorité à une « formation spirituelle » à une « école de la foi à la lumière de l'Évangile de Jésus Christ ».

« La nouvelle évangélisation est donc surtout un devoir et un défi spirituel (...). Face aux scénarios de la nouvelle évangélisation, pour être crédibles, les témoins doivent savoir parler les langages de leur temps, annonçant ainsi de l'intérieur les raisons de l'espérance qui les anime (cf. 1 Pi 3, 15). Une telle tâche ne peut pas être imaginée de façon spontanée, elle exige attention, éducation et soin ».

Texte intégral
: http://www.vatican.va/roman_curia/synod/index_fr.htm

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