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du 5 au 7 mars 2011 (semaine 09)
 

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2011-03-07 -
LES VIOLENCES CONTRE LES CHRÉTIENS AUGMENTENT


La violence contre les chrétiens augmente de plus en plus. Ils sont des cibles faciles pour les terroristes qui savent qu'il n'y aura ni vengeance ni représailles, a déclaré l'observateur permanent du Saint-Siège auprès du Bureau de l'ONU à Genève.

Mgr Silvano Maria Tomasi est intervenu sur "Radio-Vatican., observateur permanent du Saint-Siège auprès du Bureau de l'ONU à Genève. En évoquant l'assassinat du ministre catholique pakistanais Bhatti, il a commenté la "situation dramatique que vivent beaucoup de chrétiens."

" Nous vivons un moment particulièrement compliqué pour la défense des droits humains des chrétiens, surtout dans certains pays d'Asie et d'Afrique... La discrimination envers les chrétiens ne se réduit pas seulement à un manque de respect envers leur foi religieuse mais mène à l'assassinat et à la violence."

S'il n'est pas facile « d'identifier les causes précises », il nous faut constater néanmoins la multiplication de groupes " de plus en plus influents", qui fondent leur identité "sur la destruction de l'autre et en arrivent à manipuler la religion à des fins politiques et de pouvoir."

Pour Mgr Tomasi, " Il s'agit donc d'analyser, au cas par cas, un phénomène qui s'élargit beaucoup trop. Un dénominateur commun lie ces actes de violence contre des chrétiens qui sont vus comme des cibles, des objectifs faciles parce qu'il n'y aura pas de vengeance, pas de représailles." Dans le même temps, il y a "peu de forces politiques qui prennent leur défense."

Une information plus prècise sur les persécutions contre les minorités religieuses est donc indispensable en même temps que soit faite la traduction des grands principes généraux dans les lois concrètes de chaque État afin que le système judiciaire ne favorise pas l'impunité, ne ferme pas les yeux devant les crimes commis contre les croyants.

L'Observateur auprès de l'ONU à Genève rappelle que la liberté de foi, la liberté de religion est "l'expression la plus intime de la personne humaine", parce qu'elle évoque « le rapport à la transcendance » et touche « les motivations profondes des choix fondamentaux effectués par une personne ».

" Si ce droit est supprimé ou nié, les aspirations démocratiques sont niées elles aussi." (source : Radio-Vatican)


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