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du 24 au 27 mars 2011 (semaine 12)
 

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2011-03-27 - Colombie
RÉDUIRE LA VIOLENCE ET PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT

Le 24 mars à Bogota au siège de la Conférence épiscopale a été présentée la Déclaration de la société civile colombienne qui relande l'engagement en faveur de à la réduction de la violence armée et à la promotion du développement.

Cette Déclaration a été élaborée par de nombreuses associations et organisations : la Campagne colombienne contre les mines (CCCM), le Réseau national des initiatives pour la paix et contre la guerre (REDEPAZ), la Commission colombienne des juristes (CCJ), le Centre pour la Recherche et l’Education populaire (CINEP), le Secrétariat national de la Pastorale sociale (SNPS/Caritas Colombie) et par le Centre des ressources pour l’Analyse du conflit (CERAC) avec le soutien du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Les signataires de cette Déclaration entendent promouvoir l’engagement individuel et communautaire et y travailler afin de définir et de construire des mécanismes pouvant contribuer à la réduction effective et durable de la violence armée, en assurant la promotion du développement et de la construction de la paix en Colombie.

Le 25 mars, à l’Université du Rosaire, s'est tenu un Forum international intitulé : "Moins d’armes et plus de développement."

La Colombie connaît une situation très délicate en ce qui concerne la violence de la part des groupes armés et l’Eglise catholique a toujours constitué une institution-clef dans la médiation et dans les négociations avec ces différents groupes.

Il y a (un mois environ, le Président de la Conférence épiscopale colombienne (CEC), Mgr Rubén Salazar Gómez, réitérait cette engagement que l’Eglise sera toujours présente comme instrument pour faciliter la paix « dès lors qu’un processus de paix débutera réellement avec la guérilla ».

A l' occasion de l'Assemblée des évêques, à Bogota en février, Mgr Salazar Gomez exprimait sa confiance dans le fait que "le Président Santos considère la paix non seulement comme le début de négociations avec la guérilla mais dans le but de créer dans le pays toutes les conditions nécessaires à la résolution du conflit...

" Il n’existe pas seulement le conflit armé, ajoutait-il, mais également tout le conflit social : le problème de la pauvreté, de la redistribution du revenu, des terres etc. Les problèmes de notre pays sont très complexes, très variés et très vastes et notre Président) est tout à fait conscient du fait que ces problème doivent être affrontés dans leur complexité afin de créer les conditions de la paix." (source : Fides)


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