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du 24 au 27 mars 2011 (semaine 12)
 

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2011-03-27 -
LA LIBERTÉ DES PERSONNES ET LA SEXUALITÉ


" Nier la dimension morale de la sexualité revient à nier la liberté de la personne dans ce domaine," déclare l' observateur permanent du Saint-Siège, devant le Bureau de l'ONU à Genève.

Dans cettee intervention prononcée le 22 mars dernier, il a rappelé la valeur de la sexualité humaine qui s'exprime dans le mariage durable entre un homme et une femme,est aussi revenu sur « la différence cruciale » entre la sensibilité sexuelle et le comportement sexuel.

Mgr Silvano Maria Tomasi a tout d'abord souhaité condamner "toute violence contre des personnes à cause de leur sensibilité sexuelle et de leurs idées, ou de leur comportement sexuel ", puis il a souligné que les attaques contre des personnes "qui ne soutiennent pas des comportements sexuels entre personnes du même sexe étaient des violations des droits humains fondamentaux."

Concernant les termes utilisés dans certaines résolutions ou textes à l'ONU. "La confusion est inutile parce que, dans la loi internationale, un terme doit être interprété conformément à sa signification ordinaire, à moins que le document n'en ait donné une signification différente".

La signification ordinaire de ‘l'orientation sexuelle' se réfère à la sensibilité sexuelle et aux idées et non pas au comportement sexuel ".

Il a fortement insisté sur le fait que "la sexualité humaine est un cadeau qui s'exprime de façon authentique dans une dévotion complète et de toute une vie entre un homme et une femme dans le mariage."

" La sexualité humaine, comme toute activité volontaire, possède une dimension morale : c'est une activité qui place la volonté individuelle au service d'une finalité ; ce n'est pas une ‘identité'. En d'autres termes, elle vient de l'action et non de l'être, même si certaines tendances ou ‘orientations sexuelles' peuvent être profondément enracinées dans la personnalité. Nier la dimension morale de la sexualité conduit à nier la liberté de la personne dans ce domaine, et mine en définitive sa dignité ontologique."

Pour conclue, Mgr Tomasi a porté son attention sur une « tendance inquiétante » : celle visant des personnes qui ont pris « des positions qui ne soutiennent pas des comportements sexuels entre personnes du même sexe ».

" Quand elles expriment leurs convictions morales ou leurs convictions concernant la nature humaine, qui peuvent aussi parfois être l'expression de convictions religieuses, ou des opinions sur des affirmations scientifiques, elles sont stigmatisés et pire - elles sont diabolisées et poursuivies, " a-t-il déploré. " La vérité est que ces attaques sont des violations des droits humains fondamentaux et ne peuvent être justifiées en aucune circonstance." (source : VIS)


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