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du 3 au 6 avril 2011 (semaine 13)
 

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6 avril 2011 - Côte d'Ivoire
COMMENT LA PAIX REVIENDRA-T-ELLE APRÈS CETTE TEMPÊTE

Le cardinal Peter Kodwo Turkson, envoyé du Pape en Côte d'Ivoire
pour encourager "la réconciliation et la paix" n'a pu se rendre à Abidjan, bloqué à Accra, en raison des combats dans la capitale économique ivoirienne.

Il a donc programmé de repartir à Rome, mais attend encore quelque temps à Accra. Le nonce apostolique a annoncé par ailleurs que le Pape avait envoyé 50.000 euros d'aide pour les réfugiés.

Tandis que la guerre civile s'accentue les communautés chrétiennes cherchent à promouvoir une réconciliation qui apparait difficile. C'est ce que déclare le P. Celestine Ikomba, religieux scalabrinien, curé du port d’Abidjan, travaille afin de réconcilier les esprits et d’empêcher que, dans le chaos qui s’est créé, la situation ne dérape, débouchant sur des violences privées et des vengeances personnelles.

" Notre message est simple: nous devons vivre ensemble par-delà nos divergences politiques ou les différences d’ethnie et de religion. C’est un message qui fait son chemin dans les cœurs des personnes qui se rendent compte que la violence ne mène à rien."

" Nous organisons des rencontres entre les partisans des deux présidents afin de chercher de faire baisser la tension et d’empêcher que des malentendus puissent être à l’origine de violences. Dans notre quartier, dans le port d’Abidjan, nous soutenons par notre travail quotidien les évêques ivoiriens qui demandent la paix."

" Ici, au port, faisait-il savoir le 4 avril, on n’enregistre pas de combat même si l’on entend des échanges de coups de feu et des explosions provenant de la bataille dans d’autres quartiers de la ville. Malheureusement, il est difficile de rentrer en contact avec ces zones parce que les communications ont été interrompues."

"Même là où les fusillades se sont réduites, il s’agit d’un calme inquiétant qui n’a rien de rassurant. La tension est très forte. La population est barricadée dans les maisons. Dans certains quartiers, l’eau et l’électricité font défaut et on ne trouve plus de vivres. Nous sommes dans l’attente de la bataille finale." (source : Fides)


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