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10 avril 2011 - Sud-Soudan
LES DÉFIS LANCÉS A L'ÉGLISE

Le 9 juillet, le Sud-Soudan deviendra un Etat indépendant suite au référendum sur l’indépendance nationale qui a eu lieu au début de janvier. Le Sud-Soudan doit déjà faire face à un retour massif de soudanais provenant des régions septentrionales.

L ’Organisation mondiale des Migrations estime que, dès le mois août, cet exode concernera plus de 750.000 personnes. "Il est causé par la panique a vidé le nord de chrétiens", explique Mgr Cesare Mazzolari, Evêque de Rumbek.

Suite à la consultation électorale en effet, s’est répandue l’idée selon laquelle le Président Omar al-Bashir – inculpé de crimes contre l’humanité par la Cour Pénale internationale dans le cadre du génocide perpétré au Darfour – mettra en oeuvre une islamisation encore plus radicale.

Quand le nord, en majorité arabe et musulman, se sera détaché du sud où vit la majeure partie d'une population non islamique, en majorité des chrétiens et des animistes, on pense que Khartoum adoptera une ligne beaucoup plus dure à l’égard des minorités.

" Une mesure raisonnable serait cependant utilisé pour imposer la loi islamique", indique Mgr Mazzolari. Et il ne pourrait pas en être autrement puisque la communauté internationale est attentive à ce sujet."

De plus, il faut signaler que le nouvel Etat est appelé à affronter – outre l’important flux de personnes en entrée sur son territoire – un nombre croissant de violence causée par les militants de l’Armée de Libération du Seigneur (LRA) surtout dans les Etats de Bar el Ghazal, Unité et du Haut Nil.

Pour réfléchir à ces défis, la Conférence épiscopale du Soudan s'est récemment réunis en assemblée plénière extraordinaire qui a eu lieu à Juba, la capitale du nouvel Etat. Au terme de la réunion, les évêques ont exprimé l’intention de rencontrer les autorités afin de discuter ensemble de la construction d’une paix durable dans la région. (source : Fides)

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