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du 7 au 10 avril 2011 (semaine 14)
 

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10 avril 2001 -
CETTE BÉATIFICATION LEUR POSE DES QUESTIONS "ANGOISSANTES"

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Cette béatification pose au fidèle catholique des questions angoissantes : si Jean-Paul II est déclaré bienheureux, c’est donc que tous les principes du Concile sont à adopter, qu’il ne peut plus être question de les rejeter et de les combattre."

Ces lignes sont dans "La Porte Latine," le site officiel du district de France de la Fraternité Saint Pie X, qui y reprend en avril un article de l'abbé Ludovis Girod paru dans autre bulletin : "La Sainte Ampoule"

Dans ce même bulletin, l'abbé Christian Bouchacourt, supérieur du district d'Amérique du Sud de la FSSIX y commente également la béatification de Jean-Paul II

" Il nous faut aussi dénoncer, écrit-il, l’annonce prochaine de la béatification de Jean Paul II, le « pape d’Assise » qui initia les réunions interreligieuses. Celui qui, le 14 mai 1999, baisa le Coran qu’il appela « le livre saint » ! Lui qui, en mars 2000 s’exclama devant une assemblée de musulmans lors de son voyage en Terre Sainte : « Que saint Jean Baptiste bénisse l’Islam ! » et qui le 5 mai 2001 se déchaussa pour visiter la mosquée de Damas.

" Comment peut-on béatifier un tel homme alors que tant de catholiques continuent d’être martyrisés au nom de l’Islam ? Il faut aussi se rappeler les cérémonies scandaleuses qu’il présida. Il est enfin le Pape qui excommunia la Tradition."

Il ajoute par ailleurs : " Le pape n’enseigne plus, il se confie. Il ne veut plus imposer, il propose. Il ne désire plus confirmer le troupeau qui lui est confié mais dialoguer avec lui et avec le Monde. La pastorale a pris le pas sur la doctrine, le cœur sur l’intelligence, le dialogue sur l’appel à la conversion. "

De son côté, l'abbé Girod utilise un article de l’abbé Jean-Michel Gleize paru dans "Le Courrier de Rome" de février 2011.

" Précisons tout d’abord, dit-il, que la béatification n’engage en rien l’infaillibilité pontificale. Il s’agit d’un acte par lequel le pape accorde la permission de rendre un culte public au béatifié dans certaines parties de l’Eglise. Cet acte n’est pas un précepte et reste réformable. Cette béatification ne nous assure donc pas de la rectitude doctrinale et de la sainteté de vie du pape défunt."

"En examinant bien les choses, si nous pouvons affirmer comme certaine l’infaillibilité des canonisations faites entre 1170 (date à laquelle le pape se réserve la béatification et la canonisation) et le Concile Vatican II, nous pouvons légitimement douter que les nouvelles canonisations engagent ainsi l’assistance du Saint Esprit, garant de la vérité des dogmes dans l’Eglise."

Il donne plusieurs considérations à ce sujet : " L'insuffisance de la nouvelle procédure, le retour au collégialisme et enfin le changement de la notion de sainteté."

" Ces trois considérations viennent jeter un doute sérieux sur l’infaillibilité des nouvelles canonisations. Comme partout, le Concile introduit la nouveauté et le doute dans une matière pourtant bien défrichée par la théologie catholique. Il faudra bien un jour que le Magistère, l’orage de la crise passé, se penche sur ces questions, redonne des règles claires et fasse le tri dans cet amas de canonisations et de béatifications nouvelles, dont la plupart reconnaissent une véritable sainteté, mais déclarée au terme d’une procédure douteuse." (source : FSSPX)


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