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du 22 au 26 avril 2011 (semaine 11)
 

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26 avrll 2011 - Triduum pascal
DANS SA RECHERCHE DE L'HOMME ÉGARÉ

Pendant ce Triduum pascal,
Benoît XVI a voulu arracher chacun de son sommeil, tous les hommes autant que les chrétiens, de ce sommeil qui les rend "insensible à la présence de Dieu et qui nous rend aussi insensibles au mal".

Le Vendredi Saint, avant la liturgie dans la basilique Saint-Pierre et le Chemin de croix au Colisée, il a répondu à la télévision à sept questions qui lui furent adressées depuis autant de pays du monde. Sept questions parmi des milliers d'autres. Celles qui vont droit au coeur du drame de l'existence de l'homme.

La première question, celle d'une fillette japonaise, portai sur le scandale du mal. Du mal incompréhensible, comme celui d'un séisme. Du mal qui a comme fond le mystère de la douleur innocente.

Mais Benoît XVI était déjà entré dans le vif du sujet. Il l'avait fait durant l'audience générale du Mercredi Saint et dans l'homélie de la Messe chrismale, le matin du Jeudi Saint. La première fois en improvisant, ayant quitté son texte des yeux. La deuxième fois dans un texte écrit entièrement de sa main, qui vient aussi du coeur.

Par delà les rites de Pâques, il nous entraîne à comprendre à quel point le rapprochement de l'homme avec Dieu est la "priorité" due son pontificat.... ce Dieu qui semble lointain, mais qui, en réalité, est sans cesse en marche pour retrouver l'homme égaré

Il a cité le "Dies irae", ce chant effacé de la liturgie, considéré comme imprégné de terreur,et il l'a traduit dans les traits d'une tendresse touchante, comme lorsqu'il dit : " Quaerens me, sedisti lassus," ce que le pape traduit par : "En me cherchant tu t'es assis fatigué... Que tous ces efforts ne soient pas vains!".

Et il y a lu l'aventure de Dieu "qui s'est acheminé vers nous" par pur amour, et qui pour cela "s'est fait homme et est descendu jusqu'aux abîmes de l'existence humaine, jusqu'à la nuit de la mort".

Le sommeil des disciples sur le Mont des Oliviers, pendant que Jésus accepte de boire le calice de la passion – a dit Benoît XVI lors de l'audience du Mercredi Saint – c'est notre insensibilité à Dieu, d'où vient aussi notre insensibilité envers la force que le mal a dans le monde.

" Recherchez toujours son visage", a insisté le Pape, citant le psaume 105. Ce qui est aussi une constante de sa prédication que nous retrouvons dans son discours de Paris, en 2008, à propos du "quaerere Deum", de la recherche de Dieu comme base de la civilisation occidentale. (source : Chiesa)


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