0
Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 22 au 26 avril 2011 (semaine 11)
 

-
26 avrll 2011 -
ILS SECOUENT LA POUSSIÈRE DE LEUR TRISTE HISTOIRE

Lors de la messe de Pâques qu'il célébrait dans la basilique du Saint-Sépulcre, le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a salué les jeunes générations de la région "qui ont secoué la poussière de leur triste histoire",

Il a évoqué l’actualité du monde arabe et a salué la « génération de jeunes qui ont secoué la poussière de leur triste histoire et se sont lancés à la recherche d'une nouvelle vie imprégnée de justice et de dignité ».

Il a mis en avant que « toute une génération cherche une résurrection de leur peuple et ils n'ont d'autres outils pour ce changement que leur volonté et la confiance dans un avenir meilleur ».

Il a invité les pèlerins et les fidèles de Terre Sainte à les « seconder par leurs prières et leurs conseils.»

" Toute une génération cherche une résurrection de leur peuple et ils n'ont d'autres outils pour ce changement que leur volonté et la confiance dans un avenir meilleur", a souligné Mgr Twal, en référence aux bouleversements historiques qui secouent le monde arabe depuis le début de l'année.

"A nous de les seconder par nos prières, nos encouragements et nos conseils. A nous de joindre notre voix à la leur pour chanter leur Alléluia et leur victoire".

Plutôt que de parler de «printemps arabe» le patriarche latin de Jérusalem demane que cette nouvelle génération soit secondée par la prière et les conseils.

La réalité recouvre en fait des situations très différentes, et bien souvent elle n’est pas porteur de changement positif immédiat.

Les médias peuvent inventer des formules séduisantes et rapides, pour rendre compte d’une réalité complexe et confuse. Il en est ainsi de l’expression « printemps arabe », le patriarche préfère parler de la recherche d'une nouvelle vie.

S’il est vrai que la révolte des jeunes Tunisiens fut suivie de manifestations, d’émeutes, voire de grèves dans bien des pays arabes, ces mouvements ne sont pas de même nature, n’ont pas les mêmes origines et ne se situent pas dans le même contexte géopolitique.

Dans le quotidien "La Croix", Jacques Duquesne commente ainsi la situation : " La plupart des voisins de l’Iran, par exemple, craignent que ce pays ne tire profit des mouvements qui les agitent pour mettre le nez dans leurs affaires. Et ils forment contre le régime du président Ahmadinejad une « sainte » alliance non écrite. Mais parfois efficace."

" Ainsi a-t-on vu l’Arabie saoudite envoyer 1 000 soldats et les Émirats arabes unis 500 policiers à Bahreïn pour maintenir l’ordre dans ce royaume secoué par plusieurs manifestations. Et l’Iran a aussitôt dénoncé dans cette opération la main des ÉtatsUnis. Le président Ahmadinejad, qui ne craint pas le paradoxe, s’est ainsi fait le défenseur de révoltés arabes, alors qu’il ne tolère pas chez lui le moindre mouvement de rue."

"A nous de seconder la jeune génération par nos prières, nos encouragements et nos conseils. A nous de joindre notre voix à la leur pour chanter leur Alléluia et leur victoire". (source : LPJ)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil