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19 mai 2011-
LA MESSE EN RITE EXTRAORDINAIRE À SAINT PIERRE DE ROME

Le 15 mai, la ‘messe pontificale'selon le rite extraordinaire, fut célébrée par le cardinal Walter Brandmüller, ancien président du comité des sciences historiques, dans l'abside de la basilique Saint-Pierre, au pied de la "chaire de saint Pierre.

Cette messe a eu lieu deux jours après la publication de l´Instruction "Universae Ecclesiae" par la Commission pontificale "Ecclesia Dei", visant à faciliter l´interprétation du Motu proprio "Summorum Pontificum" de Benoît XVI qui libéralisait l´usage des livres liturgiques en latin d´avant le Concile Vatican II (1962-1965).

Le cardinal Canizares devait la célébrer, mais il a annoncé, à la dernière minute que cela lui était impossible, qu'il avait un autre engagement et qu'il se faisait remplacer par le cardinal Brandmüller.

Le cardinal Brandmüller est d'origine bavaroise et il fut professeur de l'histoire du christianisme à l'université d'Augsbourg, président du Comité pontifical des sciences historiques de 1998 à 2009, il fut créé cardinal par Benoît XVI en 2010. Mais âgé de plus de 80 ans, il ne sera pas électeur en cas de conclave.

C'est un historien et deux de ses oeuvres conciliaires font autorité : sur le concile de Constance (1414-1418) et sur le concile de Pavie ( 1423-1424) .

Cette messe fut célébrée à l'autel de la Chaire de saint Pierre, au-delà de l'autel central de la Confession. Une foule de plus de 500 personnes s'y trouvait.

A 8 heures du matin, la longue procession d'entrée de plus de 150 séminaristes, religieux et prêtres, précédant 3 évêques et 4 cardinaux, s'avança vers l'autel, aux accents du prélude en sol majeur de J.S. Bach.

Puis le Choeur Gregorien de l'Institut Pontifical de Musique Sacrée de Rome dirigé par Mgr Renzo Cilia et le Choeur de la Fondation Domenico Bartolucci, assurèrent le propre grégorien du 3ème dimanche de Pâques.

Toute la grandeur de cette liturgie traditionnelle était réhaussée à l'Offertoire par Tomas Luis de Victoria, et la Communion par le motet "Sicut cervus" de Giovanni Pierluigi da Palestrina, la polyphonie de " O Sacrum Convivium", de F. Mendelsohn et en finale, Charles Gounod, et la Marche Pontificale.

Cette messe pontificale, toute imprégnée de la tradition tridentine, ponctuait le colloque consacré au motu proprio "Summorum Pontificum", où étaient intervenus le cardinal Cañizares lui-même, le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, Mgr Athanasius Schneider, Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontifical "Ecclesia Dei", et Mgr Aillet, évêque de Bayonne en France. (source : Una Voce)

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