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du 22 au 24 mai 2011 (semaine 21)
 

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24 mai 2011- Myanmar
L'HUMBLE MARQUE DE DIEU DANS NOTRE HISTOIRE


Il s'appelle Clemente Vismara. Il a passé sa vie en mission. Il a implanté l'Église là où le christianisme n'était jamais arrivé. Une sainteté ordinaire, qui a simplement mis en pratique le Sermon sur la Montagne. Une foi simple venue de la Lumière.

La béatification de Jean-Paul II a secoué le monde entier comme un cyclone. "Mais il y a aussi d’autres témoins exemplaires du Christ, beaucoup moins connus, que l’Église propose avec joie à la vénération des fidèles" : c’est ce qu’a déclaré Benoît XVI à l’occasion du "Regina Cæli" du dimanche 15 mai.

Les saints, aime répéter Benoît XVI, dans ses catéchèses de 2007 à 2009, "sont cette grande trace lumineuse qui marque le passage de Dieu dans l’histoire. Nous voyons qu’il y a vraiment là une force du bien qui résiste aux millénaires. Il y a vraiment là la lumière venue de la lumière".

Les saints humbles et ordinaires, y compris ceux qui n’auront jamais d'auréole, constituent l’un des thèmes-clés de la prédication du Pape. Pour lui, les saints sont "la plus grande apologie de notre foi" - avec l’art et la musique, a-t-il souvent ajouté - bien plus que les arguments qui font appel à la raison.

Formulée par un pape qui est un grand théologien et un grand raisonneur, cette affirmation peut surprendre. Mais elle est tout à fait en ligne avec un autre trait caractéristique du souverain pontife : il met la théologie au service de la "foi des simples".

L’une de ces lumières va attirer davantage l’attention le 26 juin, jour de la Fête-Dieu, où l’on béatifiera à Milan un prêtre nommé Clemente Vismara, mort en 1988 à l’âge de 91 ans, ayant vécu jusqu’à son dernier jour en terre de mission, dans un coin perdu de Birmanie.

Sa biographie raconte cette sainteté ordinaire qui plaît tant au Pape, ce pape qui s’est défini lui-même comme un "humble ouvrier dans la vigne du Seigneur".

Le nouveau bienheureux appartient à l’Institut Pontifical des Missions Étrangères, un missionnaire dans ce style "ancien" qui remonte aux apôtres eux-mêmes.

Dans ce pays bouddhiste qu’est la Birmanie, aujourd’hui rebaptisée Myanmar, les catholiques représentent un peu plus de 1% de la population. Mais si la foi chrétienne s’y est enracinée, c’est précisément à un missionnaire comme le père Vismara, prochainement béatifié, qu’on le doit. C’est à la "trace lumineuse" émise par sa sainteté qu’on le doit. (source : Chiesa)


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