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du 22 au 24 mai 2011 (semaine 21)
 

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24 mai 2011-
FAIRE AUSSI ENTENDRE LES "VOIX D'EN BAS"


La presse catholique doit aussi faire entendre les voix "d’en bas", et pas seulement celles de la hiérarchie et de l’institution, sinon elle risque de subir le sort des quotidiens qui ont disparu du paysage médiatique ces dernières années.

Cet avertissement a été lancé le 20 mai à Lucerne par Markus Vögtlin, président de l’Association catholique suisse pour la presse (ACSP).

" La presse catholique qui se contenterait d’être le haut-parleur de la hiérarchie, c’est du passé !", a lancé Markus Vögtlin, en remarquant toutefois que ce souhait peut exister de la part des institutions qui subventionnent la presse catholique. Mais pour lui, ce serait contre-productif, car le succès actuel des bulletins paroissiaux qui arrivent dans les ménages suisses est assuré aussi longtemps que les besoins et les intérêts du lectorat ne sont pas oubliés.

Le président de l’ACSP a également plaidé pour que les informations religieuses soient davantage présentes dans la presse séculière, comme le prône d’ailleurs le "business plan" de la Conférence des évêques suisses (CES) pour les médias.

Dans ce sens, l’Association, qui a pour but de promouvoir le travail des catholiques suisses dans les divers médias, soutient notamment le projet éditorial "Christ und Welt" (Chrétien et monde), une page d’information religieuse hebdomadaire reprise par divers quotidiens de Suisse alémanique, principalement par la "Neue Luzerner Zeitung".

L’ACSP soutient également le travail de l’agence de presse catholiqueAapic-kipa, ou l’Association suisse des journalistes catholiques ASJC. Elle s’occupe également de la production et de l’administration du traditionnel "Dimanche des médias", qui s’intitule cette année "A la pêche aux bonnes dépêches".

L’Assemblée générale de l’ACSP s’est conclue par une partie thématique portant sur "La liberté religieuse dans le monde", présentée par Roberto Simona, responsable d’AED pour la Suisse romande et le Tessin, et spécialiste de l’islam et des minorités chrétiennes dans le monde.

D’emblée le chercheur tessinois a rappelé que la liberté religieuse est autre chose que la simple "tolérance". La liberté religieuse ne concerne pas que la liberté de se rassembler pour des services religieux, mais elle inclut la liberté de prédication et de mener des activités pastorales, ainsi que la liberté de se convertir à une religion. (source : Apic)


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