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du 8 au 13 juin 2011 (semaine 23)
 

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13 juin 2011-
LA DIPLOMATIE PONTIFICALE ET SES EXIGENCES

La diplomatie pontificale "a une longue tradition et son activité a contribué en grande partie à modeler, à l'époque moderne, la physionomie, même celle des relations diplomatiques entre les Etats".

C'est ce que
le 10 juin, Benoît XVI a a déclaré en recevant les supérieurs et élèves de l'Académie pontificale ecclésiastique "Les vertus fondamentales de tout envoyé sont la loyauté, la cohérence et une profonde humanité. Celui-ci est appelé non seulement a exercer son travail et ses qualités propres mais aussi, en quelque sorte, à mettre sa personne tout entière au service d'une parole qui n'est pas sienne".

Evoquant la personne et l'action du diplomate du Saint-Siège, Benoît XVI a ajouté qu'il "est d'abord un prêtre, un évêque.

..." Il est un serviteur de la Parole de Dieu et a été investi comme tout prêtre, d'une mission qui ne peut être accomplie à temps partiel, mais qui lui demande d'être par sa vie entière, un écho du message qui lui a été confié, celui de l'Evangile.

" C'est sur la base de cette identité sacerdotale, bien claire et vécue profondément, que vient s'insérer naturellement le devoir spécifique de se faire porteur de la parole du Pape, du caractère universel de son ministère et de sa charité pastorale, à l'égard des Eglises locales et face aux institutions où est légitimement exercée la souveraineté au niveau étatique ou des organisations internationales".

Le Pape a souligné que "dans l'exercice d'un ministère si délicat, le soin de sa propre vie spirituelle, la pratique des vertus humaines et la formation d'une solide culture vont de pair et se soutiennent mutuellement. Ce sont des dimensions qui permettent de maintenir un profond équilibre intérieur dans un travail qui exige, entre autre, la capacité d'ouverture à l'autre, l'équanimité de jugement, une distance critique des opinions personnelles, le sacrifice, la patience, la constance et parfois aussi de la fermeté dans le dialogue avec tous".

"De plus
, a-t-il conclu, le service à la personne du Successeur de Pierre...permet de vivre en référence constante et profonde à la catholicité de l'Eglise. Là se trouve aussi le principe de la vraie personnalisation: la vie dépensée au service du Pape et de la communion ecclésiale est, sous cet aspect, extrêmement enrichissante". (source : VIS)

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