Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 24 au 28 juin 2011 (semaine 25)
 

-
28 juin 2011- Afrique
POUR UNE APPLICATION RIGOUREUSE DE LA CONVENTION DE L'ONU


L´Eglise catholique dénonce les violations contre les réfugiés car de nombreuses vies de réfugiés d´Afrique pourraient être sauvées si la Convention internationale de l´ONU sur leur protection était appliquée pleinement.

C´est ce qu´a affirmé le P. Peter Balleis, directeur du Service international Jésuite pour les Réfugiés (JRS), dans un communiqué rapporté par le Service d´information catholique pour l´Afrique (CISA).

De nombreux gouvernements du monde continuent d´ignorer les principes fondamentaux de la Convention, car pour eux, elle est "politiquement gênante ou financièrement lourde", a-t-il souligné, à l´occasion de la Journée mondiale des réfugiés, célébrée le 20 juin de chaque année.

Or, a-t-il dit, "si la Convention était pleinement mise en oeuvre, dans la lettre et dans l´esprit, la vie de nombreux réfugiés fuyant la Libye à travers la Méditerranée, la Somalie vers le Kenya, et dans bien d´autres pays pourraient être protégées, parfois même sauvés".

Dans leurs pays d´accueil, "les réfugiés sont souvent confinés dans des camps éloignés où ils sont injustement détenus, en violation de leur droit à la liberté de mouvement", a déploré le Père Balleis. "De même, a-t-il poursuivi, ils sont injustement privés de documents, du droit au travail, et d´accès aux services essentiels".

Le responsable du JRS a cependant reconnu que la Convention a aidé à sauver de nombreuses vies. "Elle est la pierre angulaire de la protection internationale. La sécurité offerte à des millions d´hommes, de femmes et d´enfants, et la possibilité de reconstruire leur vie dans la dignité, est un témoignage clair de son importance", a-t-il fait remarquer.

A ce sujet, il cité le cas de la République Démocratique du Congo où la mission de l´ONU pour les réfugiés assiste des milliers de femmes réfugiées, victimes de viol, phénomène "endémique".

En plus, au cours de ces dernières années, la Convention s´est avérée "sensible aux besoins émergents, du fait de l´élargissant de la définition de réfugié, afin d´inclure de nouveaux groupes, telles que les victimes de violences sexuelles, la persécution par des acteurs non-étatiques, c´est-à-dire les groupes rebelles, les milices".

Le JRS est une ONG catholique présente dans plus de 50 pays à travers le monde, pour aider les réfugiés et personnes déplacées, à avoir accès à l´éducation, à la santé, aux besoins sociaux, sans distinction de race, d´ethnique et de religion. (source : Apic)

Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil