Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 24 au 28 juin 2011 (semaine 25)
 

-
28 juin 2011- France
L'ASSEMBLÉE INTERPARLEMENTAIRE ORTHODOXE

La 18ème Assemblée Générale de l'Assemblée Interparlementaire Orthodoxe (AIO) s'est ouverte à Paris, le 21 juin, au Collège des Bernardins, avec pour thème : " Les valeurs religieuses dans un monde en crise économique."

Jusqu'au 24 juin, les participants de cette Assemblée, venus de différents pays de tradition orthodoxe se sont penchés sur ce thème dans un climat de tensions internationales et de crise économique et financière.

La séance inaugurale a été ouverte par le président de l'AIO, M. Sergei Popov, député membre du Parlement (DUMA) de la Fédération de Russie, en présence de M. Anastasios Nerantzis, secrétaire général de l'AIO et député au Parlement Héllenique et du président et de plusieurs évêques orthodoxes membres de l'AEOF.

Plusieurs messages des primats des Eglises orthodoxes locales sont venus mettre en perspective notamment sur le plan spirituel, le thème de la rencontre. Il s’agit des messages du patriarche oecuménique Bartholomée, du patriarche de Moscou Kirill et du patriarche de Roumanie Daniel.

L'archevêque Gabriel a pour sa part été prié par M. Sergei Popov de s'adresser aussi à l'Assemblée Générale en sa qualité de Recteur de l'Institut de théologie orthodoxe Saint Serge.

Un message du métropolite Georges (KHODR) du Mont Liba, du Patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche, porté par M. Ghassan Mokheibir, député au Parlement libanais, a rappelle la vocation caritative de l’Eglise orthodoxe au soutien des pauvres et des plus démunis, dans la tradition des Pères de l'Eglise, notamment les Pères du IVème siècle, les Saints Jean Chrysostome et Basile le Grand.

Le Secrétaire Général de l'AIO, M. Anastasios Nerantzis a quant à lui explicité dans son rapport les raisons du choix de Paris comme lieu de tenue de cette Assemblée Générale. Elle aurait pu se tenir, selon ses propos, dans un des pays d'Europe de l'Est ou du Sud où l'Orthodoxie est plus ancrée qu’en France.

Le choix de Paris a été essentiellement dicté par le fait qu'il s'agit là, non seulement d'un centre spirituel et intellectuel de premier plan de l'Europe, mais aussi en raison de la présence de plusieurs communautés orthodoxes en provenance de plusieurs pays de tradition orthodoxe, qui sont désormais intégrées en France et font partie de son tissu socio-économique.

Il a aussi longuement rendu hommage à l’Institut Saint Serge, « seul institut qui assure un cursus académique d’enseignement théologique, entièrement en français », et a fait référence à son riche apport à la théologie orthodoxe depuis 86 ans. Il a dressé un historique de sa fondation, du rôle joué notamment par le Métropolite Euloge, et par plusieurs figures marquantes de l’Institut et de l’Eglise orthodoxe en France, des intellectuels, des pasteurs et des professeurs, dans ce contexte. Institut, dit-il, qui a aussi formé plusieurs centaines d’évêques, des prêtres et des théologiens dont un Patriarche, Ignace IV d’Antioche, primat de l’Eglise orthodoxe d’Antioche.

Des délégations des pays membres de l’organisation – Albanie, Arménie, Biélorussie, Bulgarie, Chypre, Estoie, Finlande, Géorgie, Grèce, Kazakhstan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Montenegro, Pologne, Russie, Serbie, Slovaquie, Tchéquie, Ukraine – ainsi que des groupes députés d’Australie, des États-Unis et de certains pays d’Asie et d’Afrique ont pris part aux travaux de l’assemblée générale de l’AIO. (source : Orthodoxie)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil