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du 8 au 11 juillet 2011 (semaine 27)
 

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11 juillet 2011- Pakistan
ÉCHEC DE LA MÉDIATION POUR FARAH HATIM

Pour l'heure, la première tentative de médiation de la « All Pakistan Minorities Alliance » (APMA) dans le cas de Farah Hatim, la jeune catholique enlevée, convertie de force à l'islam, s'est soldée par un échec.

Farah Hatim est cette jeune catholique enlevée, convertie de force à l'islam et mariée au musulman Zeehan Iliyas dans la ville de Rahim Yar Khan, dans le Punjab.

Le cas de Farah est emblématique des quelques 700 cas de jeunes chrétiennes enlevées et converties à l'islam qui sont enregistrés au Pakistan chaque année. C'est pourquoi Paul Bhatti, responsable de l'APMA et Conseiller spécial du Premier Ministre pour les Minorités religieuses, s'est engagé en ce qui concerne le cas de Farah.

Une équipe d'avocats et de responsables de l'APMA au Punjab cherchaient à organiser une rencontre entre la jeune femme et sa famille d'origine afin de vérifier les conditions de santé, physiques et psychologiques de Farah et surtout d'obtenir la certitude absolue - réaffirmée sans conditionnements, menaces ou constrictions - de sa volonté de revenir chez elle et d'abandonner la famille musulmane dans laquelle elle se trouve.

La famille du musulman qui en a fait son épouse affirme que la jeune femme est consentante à ce mariage et refuse qu'elle rencontre sa famille.

Devant ces résistances rencontrées, les avocats de l'APMA se sont tournés vers le Tribunal de premier degré de Rahim Yar Khan, demandant au juge de présider une audience dans le cadre de laquelle entendre Farah, sa famille d'origine et la famille musulmane impliquée. La rencontre fixée par le juge aurait dû avoir lieu le 4 juillet mais la famille ne s'est pas présentée, pas plus que Farah.

Les parents de la jeune femme craignent que Farah ne soit transférée hors de la ville et cachée dans un lieu tenu secret voire même vendue à l'étranger. Le juge les a invités à « retirer la plainte et à considérer l'affaire comme classée ».

L'APMA entend parcourir toutes les voies légales possibles afin de rencontrer Farah. La rencontre est en effet préalable à un possible recours devant la Haute Cour permettant de la libérer et de la sauver.

Un représentant l'Eglise au Pakistan affirme : " Le cas est très délicat pour toutes les implications qu'il comporte. Il faut continuer à agir avec prudence mais avec persévérance, en demandant justice, comme la veuve importune de l'Evangile." (source : Fides)


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