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11 juillet 2011-
CINQ NON-CROYANTS A LA RENCONTRE D'ASSISE

Pour le 25ème anniversaire de la rencontre de prière, cinq intellectuels s´affirmant non-croyants, dont la philosophe et écrivain française d´origine bulgare Julia Kristeva, participeront, aux côtés de Benoît XVI, à la rencontre pour la paix.

Les signatures prestigieuses des cardinaux aussi différents que Bertone, Tauran, Levada, Koch et Turkson, en ont souligné toute l'importance que le Pape y attache. Le cardinal Gianfranco Ravasi, chargé de la culture et du Parvis des Gentils, a aussi été invité à publier une tribune dans "L´Osservatore Romano" sur la signification de la rencontre d´Assise qui, le 27 octobre prochain, marquera le 25e anniversaire de la rencontre de prière organisée en 1986 par Jean Paul II dans la ville de saint François.

Comme l´a annoncé Benoît XVI dès janvier 2011, cette rencontre anniversaire sera ouverte, cette fois-ci, à "tous les hommes de bonne volonté", qu´ils soient croyants ou non-croyants.

De fait, le cardinal Ravasi assure dans "L´Osservatore Romano" que la présence de non-croyants aux côtés du Pape et des responsables de plusieurs grandes religions rendra cette rencontre "originale" par rapport aux rencontres voulues précédemment par Jean Paul II.

La présence de "figures de la culture, de la science et de la philosophie qui n´appartiennent à aucune expression religieuse codifiée et qui incarnent même - avec des profils différents - la multitude de ceux qui ne professent aucun credo et possèdent toutefois une vision éthique et humaniste de l´être et de l´existence".

Parmi ces cinq intellectuels de différentes nationalités, le cardinal Ravasi annonce d´ores et déjà la présence de Julia Kristeva, philosophe et écrivain française d´origine bulgare. Celle-ci avait participé au "Parvis des gentils", une initiative vaticane de dialogue avec les non-croyants inaugurée à Paris en mars dernier.

Au fil de sa tribune, le cardinal invite à ne pas ignorer "les discordances" entre croyants et non-croyants "en les délayant dans un vague syncrétisme intellectuel et spirituel".

Il estime cependant que le dialogue et la rencontre sont possibles autour des questions de paix et de justice. Il assure enfin que "même ceux qui ne se disent pas croyants, mais sont en chemin avec leur raison, leur art, leurs énergies intellectuelles et humaines (...), ont leur don à offrir aux fidèles". (source : Apic)

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