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du 6 au 9 août 2011 (semaine 32)
 

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9 août 2011- Inde
UN NOUVEAU PROCÈS POUR UNE ENQUÊTE IMPARTIALE

Les responsables de l'Eglise en Orissa ont accueilli avec satisfaction une nouvelle enquête sur le rôle présumé des chrétiens dans l'assassinat d'un chef religieux hindou et de ses quatre collaborateurs il ya trois ans.

La Cour d'Orissa a demandé à la police de reprendre son enquête pour déposer une accusation nouvelle dans l'assassinat de Swami Saraswati Laxmanananda à Kandhamal.

La police avait précédemment nommé 14 accusés dans l'affaire lors d'un procès en cours devant un tribunal inférieur dans le district de Kandhamal, la scène de violences anti-chrétiennes en août 2008 déclenchée par l'assassinat de Swami.

Le P. Santosh Digal, porte-parole de l'archidiocèse de Bhubaneswar, a dit que l'Église accueilleavec satisfaction toute enqête qui devrait arriver à la vérité. "Nous sommes pour la vérité", at-il dit, ajoutant qu'il souhaitait que l'enquête ", en viennent à découvrir la vérité des faits. "

Les maoïstes avaient initialement revendiqué la responsabilité des meurtres, bien que les chrétiens aient été accusés par des extrémistes hindous, et tous deux ont appelé à une enquête impartiale par un organisme indépendant.

Chaitnya Brahmachari, un disciple de Swami et témoin en cette affaire, allégué que l'Église avait décidé d'éliminer son maître pour restaurer la paix à Kandhamal perturbée par opposition aux tentatives de convertir les hindous.

Le P. Dibyasing Parishha, secrétaire de " Justice et Paix" a rejeté ces allégations contre l'Eglise locale comme "malveillante". Le prêtre, qui est également avocat, a déclaré que les «fausses allégations» portées par les radicaux hindous l'ont été pour tenter d'échapper à la responsabilité de la «carnage horrible" perpétrés contre les chrétiens en Kandhamal.

"Les assassins seront démasqués s'il ya un procès libre et équitable", a déclaré le P. Parishha, exigeant que le procès soit mené par une agence d'enquête nationale pour garantir la justice pour les victimes de Kandhamal. De son côté le P. Digal a dit regretter plusieurs grands acquittements dans les cas liés à la violence anti-chrétienne à Kandhamal, car les enquêtes furent mal conduites.(source : Asianews)

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